End War
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

Partagez
 

 Opération Dynamite

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Luka CheratovSpetsnaz, Sergent-chefLuka Cheratov
Messages : 13
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 38
Localisation : A un endroit où tu ne voudrais pas être...

Dossier du personnel
Grade Honneur:
Arme n°2::
Arme n°1::

Opération Dynamite Empty
MessageSujet: Opération Dynamite   Opération Dynamite Icon_minitimeLun 20 Mai - 19:08

Le 15 Août 2020, un groupe terroriste commet une tentative d'assassinat manquée envers la personne du président égyptien. Cet événement marque le début d'une série de répressions lancée par le gouvernement égyptien sur des personnes soupçonnées d'appartenir ou de soutenir des réseaux terroristes. Les répressions aboutiront le 22 Août à des émeutes partout en Egypte, et à un coup d'état manqué, réalisé par le général Amiz, dirigeant le deuxième corps blindé égyptien. Celui-ci se réfugie alors dans le sud du pays. Le 3 Septembre, ses forces séparatistes lancent l'assaut sur la base militaire russe de Al-Kharga. Le gouvernement russe se retrouve impliqué dans la quatrième crise égyptienne. Un jour plus tard, des unités de forces spéciales Spetsnaz sont mobilisés. Au même moment, la Douma vote une intervention militaire russe en Egypte. Le 6 Septembre 2020, le président de la Fédération de Russie et le président de la République Égyptienne signent un accord de coopération militaire et économique. Les opérations militaires russes débutent.


6 Septembre 2020 - 19h 15 (heure du Caire) - Al-Kharga :

Base militaire russe d'Al-Kharga :

"Messieurs, il y a moins de quelques heures, nous avons reçu le feu vert de la direction militaire afin de mener des opérations de sécurisation dans la ville de Al-Kharga. Comme vous le savez déjà, les troupes égyptiennes présentes dans cette partie du pays ont rejoins la cause de Amiz, un général dissident très proche des réseaux terroristes qui déstabilisent le pays. Ces forces se sont montrés hostiles à notre présence sur le territoire, et il y a trois jours, cette base a subi une lourde attaque. Ce soir, nous allons venger le sergent Leonty Volya et le soldat de première classe Dorofey Kir, tombés sur les tirs ennemis."

Base militaire russe d'Al-Kharga, un trou paumé proche d'une oasis bien habitée. Voilà maintenant deux jours qu'on est là, à attendre cette autorisation de mission. Cette autorisation qui allait nous permettre de venger les deux morts parmi nos rangs, et les sept blessés. Il y a trois jours, ce camp militaire, abritant une garnison symbolique ainsi que quelques instructeurs des forces spéciales, a été victime de la plus grande attaque d'une base russe depuis Tartus. Des blindés et de l'infanterie, appuyés par des mortiers et des unités antichars en escarmouche, ont tentés de déloger les russes. Le commandant, un vétéran, ne s'est pas laissé faire. Les premières minutes furent un chaos total, nos camarades pris par surprise. Puis nos mortiers se mirent à tirer pour faire taire les plus importantes concentrations ennemies, laissant le temps aux troupes de repositionner les mitrailleuses dans les points d'observations blindés, et aux véhicules de se mettre en formation. Leonty Volya a été le premier soldat russe tué, durant les premières minutes. Envolé après un tir de roquette. Dorofey Kir lui, sera tué plusieurs heures après la confrontation, qui ne durera pas plus d'une trentaine de minutes. Abattu par un tireur isolé. Encore aujourd'hui, on redoute que les ennemis aient placés, dans leurs retraites, des groupes isolés et des pièges pour faire un maximum de victime.

Le lendemain de l'attaque, on était remobilisé d'urgence en Egypte. Pas plus de quelques heures de vol, puis, une fois au Caire, des hélicoptères égyptiens, lourdement escortés, nous ont amenés jusqu'ici, dans le camp. On a pu voir de plus près ce qu'il c'était passé. Un camp bien amoché, des véhicules endommagés ou détruit, plusieurs blessés, des traumatisés. La plupart des mecs ici sont de jeunes recrues qu'on a envoyé après leur formation initiale. C'est un coin tranquille, l'une des quatre bases militaire russes en Egypte. Au programme pour les mecs en garnison ici, instruction de l'armée égyptienne, mission d'observation et d'aides humanitaires, quelques rencontres avec la population. Des missions pacifiques, ne nécessitant même pas des armes. Rien à avoir avec ce qui a pu se passer, et avec ce qui pourra se passer. Car les combats seront désormais violent. Il n'en fait aucun doute. C'est la raison pour laquelle nous voilà, nous les Spetsnaz, les soldats d'élites, les opérateurs des renseignements militaires, au garde à vous devant notre supérieur, nom de code "Andreï", les pieds ancrés dans la poussière et le sable de cette terre aride.

"A 19h 50, heure du Caire, nous mèneront notre première opération de sécurisation de la ville de Al-Kharga, avec l'aide des forces égyptiennes et du bataillon russe. Comme vous avez pu le remarquer, la ville a été bâtie en plein coeur d'une oasis. Il y a donc de nombreuses sources d'eau et une végétation qui contraste avec le reste du désert. Attendez-vous donc à faire trempette, et faites bien attention aux éventuelles unités camouflées. Nous serons en milieu verdoyant et urbain, raison de plus pour être sur nos gardes. Nous avons en face de nous un ennemi renseigné, qui connaît très bien le terrain et qui a des liens forts avec la population. Les renseignements stipulent également la présence du 107e bataillon de chars lourds des forces dissidentes. Redoublez donc de prudence."

Notre chef marque à nouveau une pause, le projecteur affichant des images satellites de la ville sur un tableau blanc. Nous tous l'écoutons avec attention.

"Comme vous pouvez le voir, les dissidents ont délogés les dernières forces fidèles au gouvernement et se sont bien retranchés dans le centre-ville. Pour le moment, cette partie de la ville est bien trop dangereuse pour un assaut aérien. C'est à nous de s'y coller. Pendant que les troupes régulières pénétreront dans la périphérie Ouest de la ville, nous serons parachutés en centre-ville. Notre premier objectif sera de sécuriser le siège des principales radios émettant en ville," tout en pointant un bâtiment sur les images, "nom de code Dynamite. Une fois le bâtiment sécurisé, nous posterons un groupe de tireurs isolés. Stas Lyosha et Dygalo, vous vous y collez. Une fois l'immeuble sécurisé, je veux que vous vous placiez sur le toit avec des fusils de précision antimatériels pour soutenir notre progression et éliminer les snipers." avant de marquer une nouvelle pause, laissant les trois vétérans approuver d'un signe de tête positif. "Notre soutien antisniper mis en place, nous établirons une solide tête de pont autour de l'infrastructure. Pour se faire, nous installerons plusieurs positions de défenses dans le bâtiment, mais également sur la place devant, ainsi que des pièges, ici, là, là et là" tout en montrant avec sa main où se situeront les pièges et les positions de défense. "Nous séparerons le groupe en deux. Un premier groupe sera chargé d'empêcher les troupes adverses de reprendre l'immeuble. Je commanderais ce groupe, avec Sido comme second. L'autre groupe sera commandé par Vorobey et composé de ses quatre équipiers habituels." j'approuve son ordre d'un signe de tête, comme mon collègue et mes équipiers d'ailleurs, attendant désormais ce que je devrais faire.. "Vous devrez effectuer la jonction avec les troupes régulières et faire en sorte que notre position avancée fasse partie de la tête de pont. Selon les estimations, et avec un appui aérien léger, nous pourrons tenir quatre heures avant que nos lignes ne cèdent. Il faudra donc être rapide et efficace." à nouveau, je réponds d'un signe de tête, silencieux comme tous mes autres collègues. "Bien, nous décollons dans dix minutes. Préparez vous messieurs !"

Sans ajouter un mot, nous voilà tous dispersés dans nos baraquements respectifs, déjà en train de nous préparer. Nous devons être très rapide. Pour cette mission, gilet pare-balles type Plate-Carrier MOLLE en coloris Coyote avec un Camelback, treillis ignifugé en coloris Coyote, bottes de saut désertiques, cagoule ignifugé noire un trou, lunettes de protection, casque de combat peint Coyote avec un système de fixation pour jumelles de vision nocturne et un Strobe, gants en Kevlar coqués noirs, sous-vêtements ignifugés, et un holster de cuisse coloris Coyote. Pour l'équipement, un kit de premiers secours, un talkie-walkie avec casque audio, une paire de jumelles de vision nocturne, une pince multifonction et un petit dictionnaire de conversation arabe - russe. Pour l'armement principal, une carabine 9A-91 avec une aide à la visée Kobra, un désignateur laser, une lampe tactique et une poignée verticale. Ma seconde arme, mon précieux pistolet P-96M avec une lampe tactique. Pour compléter tout ça, quelques grenades à fragmentation RG-60TB et grenades fumigènes RDG-M. Cette fois, nous partons chargés, car en plus de notre équipement, nous avons les parachutes. Mais cette mission est très dangereuse et nous avons le risque de ne pas rentrer chez nous qui est bien présent. Dix minutes plus tard, alors que je termine tout juste de m'équiper, les hélicoptères de transport égyptiens Mil Mi-17-1M, modèles russes équipés pour les opérations de haute altitude, se posent. Nous embarquons, toujours sans rien dire, dans une atmosphère calme mais tendue à la fois. Une atmosphère professionnelle...

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
 

Opération Dynamite

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Opération de sauvetage Hunter's Help

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
End War :: Espace RP :: Autres Combats.-