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 Le calme avant la tempête

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AuteurMessage
Michael CarlsonEnforcerCorps, Colonel. Sous-Directeur du S.R.E.C, Commandant de la 19eme AéroportéeEnforcerCorps, Colonel. Sous-Directeur du S.R.E.C, Commandant de la 19eme Aéroportée
Michael Carlson
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MessageSujet: Le calme avant la tempête   Le calme avant la tempête Icon_minitimeVen 4 Mar - 20:15

13 Aout 2020, 00h41
Base secrète d'Avalon, Fédération européenne


"Monsieur, voilà le dernier rapport de la Section 3.

- Merci."

J'entame la lecture du rapport rapidement, parce que j'ai vraiment pas envie de rester dans mon bureau éternellement. Ces temps-ci, on a eu quelques problèmes avec une équipe qui s'est ait prendre en embuscade, voilà pourquoi je suis encore, en plein milieu de la nuit, derrière mon bureau pour voir ce qui a cloché. Mais, alors que j'arrive à la moitié du rapport, quelque chose m'intrigue. Je file voir la page référencée dans le résumé. Une intrusion à Europa Corps... Et merde ! Je vais dans ma boîte mail et rédige rapidement un rapport à l'intention du Général Royant. Je termine de lire le rapport du Colonel Keller. Alors que je le referme pour réfléchir à l'incident, je reçois la réponse de mon supérieur, que je lis. Je décroche mon téléphone.

"Préparez l'escadre, direction l'Islande, je vous transmet les coordonnées. Je pars devant avec l'Odyssée et deux U-250, vous m'y retrouverez. Je vais donner des ordres pour que mes troupes montent à votre bord lorsque vous passerez à proximité d'Avalon. Vous y serez pour quand ?

- Il me faudra entre 29 et 36 heures de navigation, moteurs à pleine puissance et sans escale. Si on a pas un ravitaillement arrivé là-bas, on y restera bloqué.

- Ne vous inquiétez pas pour le ravitaillement. Faites en sorte d'avoir de l'infanterie à débarquer et des Cheetah à faire voler une fois sur place. Prenez tous les navires disponibles de l'escadre et armez les de façon à pouvoir lancer un assaut amphibie.

- Bien mon Colonel.

- On se voit là-bas... Commandant, préparez l'Odyssée et deux U-250 pour un aller-retour en Islande, armez vous au maximum de vos capacités et préparez-vous à accueillir 80 kommandos.

- A vos ordres. Vous serez des nôtres ?

- Affirmatif. Dépêchez-vous j'arrive... Commandant Larisseau, faites placer Pégase dans un conteneur de transport le plus vite possible, nous avons des raisons de penser que vous pourriez être attaqués. J'arrive avec mes hommes, nous évacueront le conteneur demain vers 15 heures si tut se passe bien, j'arrive dans une quinzaine d'heures. Passeza la base en Defcon 2 et sécurisez-la... Kallen ? Prenez un autre ARC avec vous, on se retrouve sur le quai, préparez-vous pour une semaine avec armement."

Je raccroche promptement. Je transmet à la Marine Nationale le trajet que les trois navires vont effectuer, puis je sors de mon bureau. La grande salle de conduite des opérations de la Section 2 est presque entièrement vidée de son personnel. Les quelques personnes encore restantes somnolent devant la paperasse ou discutent à vois basse devant un café pour faire une pause. Je file à l'ascenseur et appuie sur le bouton. Les portes s'ouvrent et je monte dans la cabine. J'atteins rapidement la zone extérieure. Je prends la direction des dortoirs. J'entre dans la chambre du Major et le réveille rapidement. Je lui ordonne de préparer ses affaires pour une semaine et de s'équiper. Je vais ensuite dans les dortoirs collectifs qui abritent les escouades d'infanterie de la Section, des kommandos, six escouades, et deux escouades de Grenadiers, la crème de la crème des soldats de l'Enforcer Corps, des spécialistes des missions commandos, des pros de l'assassinat, des hommes rompus aux assauts et attaques en tout genre. Je vais dans le premier dortoir, qui contient deux escouades de kommandos. J'actionne tous les réveils en appuyant sur un bouton. En une minute même pas tous les hommes sont au garde-à-vous devant leur lit. Je ne leur donne que la durée de la mission. Je fais de même dans une deuxième chambre commune avec des kommandos. Ils s'équipent promptement pendant que je sors retrouver le Major Carrington.

"Alors ?

- Une évacuation de conteneur urgente en Islande. Il faut se magner on risque un assaut d'un moment à l'autre.Montez dans l'Odyssée avec vos hommes, tout le monde sera briefé en route.

- A vos ordres."

Il attend ses hommes pendant que je file dans ma chambre. Je fourre dans mon sac des affaires pour une semaine, mets dans mon sac à dos mon équipement de combat et mets mon ARX en bandoulière avant de filer à l'Odyssée. C'est un bâtiment de ligne mais qui nous fournira un appui énorme en cas d'attaque en Islande. Je fais signe aux deux ARC, les meilleurs parmi l'élite de l'élite, leur donne quelques instructions, leur fais un mini-briefing particulier, et j'emprunte la passerelle du Destroyer. Un matelot me propose d'emmener mes affaires dans le dortoir, ce que j'accepte volontiers. Je lui passe mes sacs et mon fusil d'assaut, puis je monte à la passerelle. Le Commandant m'annonce que le navire est prêt à partir, tout comme les deux sous-marins, et que les kommandos viennent de monter à bord. Je donne l'ordre de départ. Quelques minutes plus tard, le gros bâtiment prend ses distances avec le quai, puis met en route ses turbines. Bientôt, il s'éloigne du complexe off-shore d'Avalon.

"Peut-on avoir un briefing ?

- Oui, venez avec moi il faut que les kommandos soient mis au courant."

Je descend à la salle de briefing. Les kommandos sont déjà tous dans la salle, assis sur des chaises ou debouts contre les cloisons, faisant face à un écran géant. J'allume l'écran, ouvre ma session et accède aux fichiers sur la base, tout ça en utilisant directement l'écran, qui est tactile. Je zoom sur le labo, niveau -3.

"Voilà l'objectif, dans ce conteneur hermétique sous vide. Notre but : le protéger jusqu'à évacuation, c'est-à-dire vers 15 heures demain. La base est déjà en état d'alerte. Vous avez juste besoin de savoir qu'on risque un assaut d'un moment à l'autre, et que nous ne serons sûrement pas assez nombreux pour la repousser, alors il faut tenir jusqu'à l'arrivée du reste de l'escadre du S.R.E.C vers 13 ou 14 heures demain. Des questions ?

- A-t-on l'heure de la possible attaque ?

- Négatif, mais si comme nous le supposons ce sont les russes qui ont piraté le système d'Europa Corps, on peut penser que l'attaque aura lieu entre 19 heures ce soir et 9 heures demain matin.

- Colonel, on aura du soutient ?

- Il y a déjà là-bas environ 80 hommes de l'Enforcer Corps, et une centaine de soldats de l'armée régulière. Ils ont des Cheetah, des Badgers, des Panthers, mais pas en très grand nombre, deux ou trois de chaque il me semble, mais nous aurons le soutient de ce navire.

- Rien d'autre ?

- Non, malheureusement on ne peut pas annoncer à tout le monde l'existence de ce conteneur, mais les hommes là-bas sont triés sur le volet pour des états de service exceptionnels et des capacités de combat hors-normes. Je ne dirais pas qu'ils vous valent, mais presque, dis-je avec un sourire en coin.

- Donc nous serons moins de 300 hommes sur place pour se défendre contre une attaque de grande envergure ?

- Nous ne savons pas si l'attaque se fera en commandos ou avec une force conséquente, c'est pourquoi je vous demanderais de bien vous reposer afin de rester sur le qui-vive le plus longtemps possible. Vous pouvez disposer.

- Monsieur, n'a-t-on pas la place, sur ce navire, pour évacuer un conteneur ?

- C'est un conteneur de taille conséquente, et les risques en cas de choc sont énormes, de plus ce navire n'est pas équipé et ne dispose pas de suffisamment de place : c'est un navire de ligne. Je vous transmettrait vos ordres particuliers dans deux heures au plus tard."

C'est ça que j'aime chez eux : ils n'ont pas de questions inutiles. Ils sortent tous avec calme et discipline. J'éteins l'écran et va, avec les ARC, le Major et le Commandant de l'Odyssée, à la salle de programmation tactique. Au moment où je passe la porte, un sous-officier donne l'ordre de se mettre au garde-à-vous. J'autorise les hommes à se mettre au repos, et approche de la table tactique la plus proche. Je charge les plans de la zone de la base. Je marque le labo, le port, le centre de surveillance de la zone, et les chemins qui relient tout ça, les trucs à tenir à tout prix. Je sélectionne mes deux unités de kommandos. Je les sépare en groupes de 4 pour optimiser leur placement. J'enregistre les opérations qui suivent, afin que l'ordinateur les transforme de lui-même en affectations. Je place quatre groupes (donc 16 hommes) dans le labo. Deux groupes sont affectés au quai, et un seul au centre de surveillance. Les autres sont dispersés dans les différents couloirs. J'assigne le Major au labo. Je change le dossier d'enregistrement pour les actions suivantes qui seront données à la base avant notre arrivée. Ensuite, je sélectionne les escouades de l'Enforcer Corps. Eux seront moins dispersés, et aussi assignés à des positions, plus ou moins stratégiques. Je place vingt kommandos Enforcers dans le labo, et autant au quai. Les deux groupes de vingt restants sont affectés aux deux entrées principales des souterrains. Je ferais céder les voutes des entrées auxiliaires, pas question de risquer l'entrée d'ennemis dans le labo. Je place les troupes de l'armée régulière dans l'enceinte de la base, aux portes, à l'entée des bâtiments, et à certains endroits stratégiques comme le tarmac. Les Panthers et les Badgers sont assignés aux entrées de la base. Ils seront placés dans des tranchées et seules les tourelles dépasseront, pour minimiser les risques d'explosion des véhicules. Des tranchées pour l'infanterie seront creusées autour de la base. Des sacs de sable seront posés aux positions stratégiques pour en faire des points fortifiés, avec mitrailleuses et Milana-2, comme à l'entrée de la base, à plusieurs endroits sur le port et dans le labo. Il faudra placer un muret de sacs de sable autour du conteneur haut d'un mètre environ pour éviter les dégâts éventuels liés aux tirs. Enfin, les cheetah seront affectés à des zones de patrouille autour de la base puis à des zones de combat au-dessus de la base. Il m'aura fallu une heure pour établir ce plan avec toutes les réflexions, les points de repli, les zones à tenir à tout prix, ect, ainsi que les heures minimum avant un repli à chaque position, pour nous donner toutes nos chances de tenir jusqu'à l'arrivée des renforts, qui doivent passer à présent au milieu de la Mer de Thyrrhénian. J'assigne des points de tir pour le soutient d'artillerie de l'Odyssée.

Je transmet les ordres aux kommandos et à la base islandaise pour qu'elle prépare la défense. Puis, je prend une petite demi-heure de repos et je vais sur le pont. Le vent doux et frais de l'Atlantique de cette calme nuit d'été me carresse le visage. J'ai besoin de décompresser. Avoir un haut poste, c'est bien, mais là ou je suis c'est plein de responsabilités, et parfois j'ai du mal à assurer 36 ou 48 heures d'affilé. Je suis debout depuis 7 heures du matin avant hier et là je commence à sentir la fatigue. Il vaut mieux que j'aille faire un somme après avoir pris l'air. Je fais un petit tour sur le pont et je retourne à la passerelle, où je préviens que je vais me coucher. Je demande à être réveillé une demi-heure avant l'arrivée, je sens que je vais dormir jusque là. Je vais dans le dortoir qui a été assigné aux kommandos et prend place dans mon lit. Je m'endors quasiment immédiatement.



13 Aout 2020, 13h47
Base de recherche Bravo d'Europa Corps, Islande, Fédération européenne


"Mon Colonel, réveillez-vous."

J'entre-ouvre les yeux, cligne des paupières à cause de la lumière blanche qu'émet le néon au plafond, puis m'assois sur mon lit. Le sous-officier a un sourire en coin bien vite caché. Je vais dans la salle de bain commune, me déshabille et enclenche l'arrivée d'eau. Le liquide froid me donne des frissons mais me réveille définitivement. Après un rapide lavage, je coupe l'eau et me sèche, avant de me rhabiller, avec des vêtements propres. Je vais au réfectoire. Je prends un plateau, de quoi me faire une assiettée de pâtes monumentale avec plein de fromage et de beurre (un plat très peu calorique évidemment) et l'entame avec appétit. Après dix minutes, j'ai finis mes pâtes. Je mets mes couverts à laver et me rend à la passerelle. Je regarde la mer bleu d'azur de l'Atlantique Nord. On aurait presque envie de se baigner, même si elle doit être très froide. Sur la ligne d'horizon, l'Islande, terre de feu et de glace, avec, sur tribord, la baie de Reykjavik. Il ne reste qu'à attendre une petite heure d'arriver sur les quais de la base. Je vais voir le rapport sur les défenses prévues du Commandant de la base. Il mentionne le fait qu'il pense que des positions de mitrailleuse et de sniper un peu partout dans l'enceinte de la base pourraient aider. Je réponds positivement à sa requête, le priant de mettre en pace son idée. Je vais ensuite sur le pont. Il reste vingt minutes avant l'arrivée. Le navire mouillera plus au large, et nous rejoindrons la base en pneumatiques. La base est située au nord de Reykjavik, sur la côte, non loin de Miklholt et de la Route 54. L'endroit est facile d'accès mais on voit loin sur ces plaines en pente douce qui descendent des volcans vers la mer. Bientôt, il est temps de monter dans les zodiacs. Je vais chercher mes affaires. Trois gros zodiacs sont nécessaires au transport des hommes et de leur matériel. Je monte avec l'escouade Alpha. Les quatre énormes moteurs hors-bord de 350 ch chacun démarrent en vrombissant. Je ne veux même pas savoir le coût du carburant pour un seul pneumatique. Après que tout le monde soit monté, le zodiac s'écarte de la coque du Destroyer et prend petit à petit de la vitesse. Nous sommes bientôt obligés de nous accrocher pour rester debout. Malgré la houle de l'Atlantique, les zodiacs fendent l'eau à une vitesse ahurissante mais basique pour des hommes comme nous, anciens commandos de marine. En dix minutes, nous parvenons au quai de la base. L'arrivée se fait sans encombre, et bientôt je me retrouve face au directeur des lieux : le Commandant Lanisseau.

"Tout est prêt selon vos ordres mon Colonel. On attendait plus que vous.

- Faites mettre en place un tour de garde. Le quart des hommes au repos, mais gardez-les en état d'alerte. Je veux toujours 36 hommes au conteneur au minimum, et au moins 20 sur les quais et 60 répartis aux différents points sensibles de l'enceinte. Les véhicules sont déjà en place ?

- Négatif.

- Bien. Il prendront leurs positions dès qu'on détectera quelque chose au radar."
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