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 Après l'attaque de la BCE...

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Michael CarlsonEnforcerCorps, Colonel. Sous-Directeur du S.R.E.C, Commandant de la 19eme AéroportéeEnforcerCorps, Colonel. Sous-Directeur du S.R.E.C, Commandant de la 19eme Aéroportée
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MessageSujet: Après l'attaque de la BCE...   Après l'attaque de la BCE... Icon_minitimeVen 21 Sep - 18:50

Précédemment : Evènements à la BCE

Ca y est. L'interrogatoire est terminé. C'est mauvais. New York, c'est le symbole de la puissance américaine, comme la BCE était le symbole de l'Europe monétaire... Rien à faire, je parviens pas à me détacher de ma tasse de café. Le liquide noir a refroidi à la vitesse de l'éclair. Quoique, je suis pas sûr, c'est peut-être que je suis là depuis trop longtemps, plongé dans mes pensées. Je traverse le couloir, prend la direction de la salle de repos. Un espace aménagé et optimisé pour pouvoir avoir de la place et être fonctionnel. Plutôt bien décoré, relativement confortable. Sur le mur, une télé grand écran retransmet les informations internationales via EF 24. Le journaliste est devant la Cour Pénale Internationale, il parle du procès, du jugement dont ils attendent les détails, mais, dit-il, "Il semblerait que le Général Royant ne soit pas condamné. Il sort d'ailleurs en ce moment, nous allons tenter de l'interviewer... Général Royant ! Général Roy..."

L'homme n'a pas le temps de finir sa phrase qu'une explosion retentit. Le souffle a du faire tomber le cameraman car la caméra finit inerte à terre. Soudain un doigt tombe devant l'objectif. La transmission est aussitôt coupée, remplacée par la présentatrice qui annonce qu'un attentat vient de se produire à la CPI.

"Apparemment, une bombe a explosé devant le bâtiment, faisant de nombreux dégâts. Selon notre équipe sur place, il y a de nombreuses victimes, nous attendons plus de précisions. En attendant, voici un reportage sur le procès qui s'est déroulé."

Elle a l'air choquée, elle ne veut pas croire à ce qui vient de se passer, et moi non plus... Je pose ma tasse de café. Tout le monde est en train de discuter sur le direct qui vient d'être coupé. Je me précipite chez le Capitaine qui dirige l'antenne. Sans prendre la peine de frapper, j'ouvre la porte et saisis le téléphone. J'appelle nos locaux à la CPI.

"Ici Calrson, rapport !
- Une bombe vient d'exploser ! Y a des tas de victimes, des dizaines de morts !
- Royant ?
- Je sais pas ! Il semblerait qu'on ai pas mal de pertes, chez les civils mais aussi chez nous ! Les renforts sont en route pour sécuriser la zone !
- Et la délégation russe ?
- J'ai un visu de Izotov via les caméras, il a l'air sauf.
- Les ARC ?
- Ils arrivent pour évacuer Royant.
- Je veux un bilan total dès que tu peux sur mon protable. Je rentre à Paris.
- Je peux vous joindre où ?
- Sur mon portable. Je file au QG voir Bankolé."

Je raccroche, demande un avion. Le Capitaine ne fait aucune difficulté pour me fournir des véhicules et des hommes pour m'envoyer à l'aéroport. Un avion cargo est justement en partance pour une base aérienne proche de Paris. Dans la voiture, je téléphone à Solenn. Répondeur.

"Salut. Je t'appelle juste pour te prévenir que d'ici quelques heures je suis à Paris. Je pense que je passerais un peu à Brest avant mon prochain déploiement, je te tiens au courant, pour l'instant j'ai des choses à faire. Bisoux. Et... Je... Ouais nan oublies."

Un peu déçu de ne pas le lui avoir dis de vive voix, je raccroche. Je pense à La Haye, l'attentat. Le monde est sur le point de changer de visage. Si les tensions entre Russie et Europe continuent de croître, si les attentats se répètent, orchestrés par une seule et même personne, terrorisant les populations, détruisant les institutions, on court tout droit à une Troisième Guerre mondiale, au crash de l'humanité. Je vais sûrement assister au début de la fin, au lent déclin d'un monde pourri par le goût de l'argent et de la protestation... Le besoin pour l'Homme de se sentir supérieur et de détruire l'autre... C'est aussi pour éviter ça que je veux faire quelque chose. Au poste où je suis, je pourrais. La sympathie que m'a inspiré Teikof pendant notre petite virée dans les rues de La Haye est communicative, et j'ai presque envie de la faire partager afin éviter un bain de sang russo-européen. D'ailleurs, il devait être devant la CPI au moment de l'attentat... A-t-il survécu ? J'espère... Je risquerais de tomber sur pire, et je me sais une cible... Ca y est, on arrive à l'aéroport. Ca fait décor de film. Le vent fait claquer les manches à air, manque d'emporter ma veste au moment de la mettre. Je prendrais le temps dans l'avion de me mettre dans une tenue plus adaptée qu'un treillis pour entrer à l'Etat-Major. Je salue l'équipage de trois hommes, puis prends place dans la cabine, derrière le pilote. L'avion décolle quelques minutes plus tard, et je peux enfin troquer ma tenue de combat contre mon uniforme. Je m'endors ensuite rapidement, bercé par le vrombissement régulier des moteurs.



20 Aout 2020, 17h00
Base Aérienne de Creil, Région Parisienne, Fédération Européenne


L'arrivée à Paris est violente, sous une grosse pluie d'orage. Les nuages noirs ont caché la piste à la vision des pilotes, mais l'atterrissage se passe bien, et je me retrouve rapidement dans un XC-90 qui file à toute allure vers le centre de la ville-monde. On rejoint l'autoroute à l'Est de Creil, la base où je me suis posé, puis l'Autoroute du Nord nous mène à Montreuil, avant d'entrer dans Paris intra-muros. Le siège de l'Etat-Major est rapidement atteint grâce au gyrophare. Au moment de sortir, je visse ma casquette sur ma tête. Dehors, les rues sont envahies par l'eau qui déborde des canniveaux. Je pousse la porte et file vers l'entrée. Je me fais annoncer à Bankolé. Mon portable vibre. Solenn. Trop tard pour répondre. Je coupe la sonnerie et lui envois un simple message pour m'excuser, expliquant que je la rappelle au plus vite. J'entre dans l'anti-chambre du bureau du Général. Au moment où on m'ouvre la porte, mon téléphone sonne à nouveau. C'est La Haye.

"Carlson.
- Le Général Royant est vivant, et sauf. Bilan approximatif : une soixantaine de morts, plus de cent blessés, dont l'ex-femme du Général Royant.
- J'en fais part au Général de Bonkolé. Merci. Rappelles dans une heure pour les détails.
- A vos ordres mon Colonel."

J'entre dans le bureau, et sans préliminaires, donne le bilan qu'on vient de me fournir, et des infos sur l'attaque à la BCE.

"L'heure est grave... Pour votre information, le Général Royant ne sera plus inquiété par la jusitce internationnale. Le non-lieu a été prononcé quelques minutes avant l'attentat. Il aura affaire à une Cour martiale."
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Michael CarlsonEnforcerCorps, Colonel. Sous-Directeur du S.R.E.C, Commandant de la 19eme AéroportéeEnforcerCorps, Colonel. Sous-Directeur du S.R.E.C, Commandant de la 19eme Aéroportée
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MessageSujet: Re: Après l'attaque de la BCE...   Après l'attaque de la BCE... Icon_minitimeJeu 18 Oct - 21:17

21 Aout 2020, 2h20
Européenne 5, Espagne, Fédération Européenne


Je fonce à toute allure sur l'autoroute à bord d'un des XC-90 du S.R.E.C, accompagné de trois hommes de la Section 2, venus me chercher à l'aéroport de Séville. Mon rendez-vous avec Bonkolé a été long, on a parlé des possibles attaques sur New York, de l'attaque en Géorgie. Il est inquiet, le contexte géopolitique change radicalement, pas forcément dans le bon sens. Le Général craint de devoir mettre ses troupes en alerte, et fermer les frontières prochainement. Il est vrai que la situation commence à dégénérer. Mes pensées fusent comme des balles, surgissent avant de s'éteindre, aussitôt remplacées par d'autres. Si la Russie se décide à s'en prendre à nous, ça va mal se passer. Du côté des USA, rien de bien grave pour le moment. Bankolé m'a aussi confié son inquiétude à propos des Sociétés Militaires Privées qui œuvrent à travers le monde, et notamment en Europe et aux Etats-Unis. Mais pour l'instant, ce système de défense n'est pas particulièrement menaçant. Soudain, je me prends à penser à Solenn, restée à Brest, et qui doit commencer à trouver le temps long. Je chasse cette pensée de ma tête, je me rends compte que mes ébats avec elle sont restés un peu trop bien gravés dans ma mémoire. Je me reconcentre sur les problèmes actuels. Si on entre en guerre, je n'ai pas assez d'hommes pour couvrir les principales villes et me permettre d'intervenir efficacement. Je dois placer mes pions dès maintenant. Comment ? Envoyer des hommes dans les grandes villes stratégiques, et lancer une vague de recrutement. J'aurais les crédits ? Faut que je réfléchisse. Il faudra aussi que je dresse la liste des villes où il y aurait potentiellement besoin des antennes. Je verrais avec le S.R.E.C. Je sais qu'on en a dans les grandes villes européennes, mais après... Le paysage sombre défile, les phares éclairant loin devant la voiture. encore une dizaine de minutes jusqu'à la base d'embarquement de Cadix, pour atteindre le QG. Pourquoi ne pas l'avoir fait sur la terre ferme ? Ca aurait été trop demandé ? Parce que le jour ou on se prendra une bonne grosse tempête sur le coin de la figure, on va pleurer. Mais c'est quand même agréable d'être tout le temps entouré de mer. Il y a une voiture devant, qui roule à allure lente, enfin, plus lentement que moi, qui suis à 200 km/h, sur une voie limitée à 120. Ca se voit, c'est les flics. en plus, dans ce coin là, ils ont des BMW... Je vais pas installer le gyrophare à 200 km/h... Je ralentis, mais pas assez, et quand je les dépasse, les flics mettent leurs sirènes. Je ralentis encore, jusqu'à me ranger tranquillement sur le côté. C'est la police locale, mais ils ont l'habitude de nous voir, et de nous arrêter. Mais ça va pas durer longtemps. Le policier s'approche. C'est Juan, un Sergent de la police de Cadix. Je baisse ma vitre, le salue, en anglais.

"Salut, ça va ? Désolé, je suis pressé Juan, faut vraiment que je roule.
- Mais Colonel, faut se calmer sur la route...
- Je sais mais là faut vraiment que j'aille vite, ce matin j'étais à Francfort, en fin de soirée à Paris, et je dois être pour dans 30 minutes à la base, je peux y aller maintenant ?
- Oui oui, à la prochaine."

Jamais d'embrouilles avec les policiers, ce serait pas constructif. Je rallume le moteur, et reprends la route. Seul mon copilote est réveillé. Les autres sont endormis depuis Séville. On entre enfin dans Cadix. Le chemin est rapide jusqu'à la centrale thermique puis dans la zone militaire de la ville. C'est simplement une petite caserne au bout d'une pointe, avec des quais, des terrains de sport, des dortoirs. C'est le point d'attache du QG de la Section 2 à terre. C'est de là que partent les navettes pour la plate-forme. J'arrête la voiture à l'entrée, réveille les autres. Toutes es identités sont contrôlées avec rigueur et rigidité. Carte d'identité. Identification digitale. Identification biométrique. Identification de la rétine. Justification d'entrée, qui doit être autorisée par le QG au large. Ne pénètre dans cette zone que le personnel autorisé de l'Enforcer Corps. Même les généraux ne peuvent pas tous entrer. Une fois l'identification effectuée, le 4x4 peut entrer dans l'enceinte de la base. Je roule jusqu'à l'héliport ajouté après la création de la plate-forme offshore, permettant l’atterrissage de 6 Whirlwind. D'ailleurs, un Gadfly attend sagement que j'embarque. Je laisse le véhicule aux bons soins du garage qui en contient trois autres, puis file vers l'hélicoptère. La nuit est claire, les projecteurs qui éclairent la piste commencent à s'éteindre un à un, pour qu'enfin la base s'endorme, surveillée par la ronde de nuit. L'hélicoptère allume les moteurs quand on y entre, puis, au décollage, la piste tombe dans l'obscurité, éclairée simplement par les feux de position de l'appareil. Celui-ci décolle et file vers le large, en rasant les flots calmes de cette mi-Aout. En quelques minutes, la base est à portée de radar. Après 12 minutes de trajet, elle est en vue, et bientôt le 220 se pose sur le tarmac, éclairé lui-aussi. Je sors, sac à la main. Je fais un détour par le dortoir, y pose mes affaires, avant d'aller au PC, en pleine activité après les récents évènements. J'interpelle l'analyste en charge des équipes de nuit.

"On a des infos sur les types de la BCE ?
- Leurs adresses, familles, actions suspectes, casiers, je vous envois tout d'ici dix minutes.
- Parfait. Des nouvelles à propos de New York ?
- Aucune affiliation avérée aux Etats-unis, on a remonté les réseaux de relation de chacun, mais pour l'instant ça donne pas grand chose. Mais on a peut-être une piste via les réseaux sociaux.
- Vous avez carte blanche pour tout ce que vous trouvez nécessaire. Bon boulot.
- Merci Colonel.
- Capitaine Gaard, mise en alerte des groupes de combat Bravo et Hotel pour opérations possibles dans les prochaines 72h. Je les veux tous ici pour demain soir. Et prévenez le commandant Canno de renforcer la garde, on peut être menacé par des petits groupes.
- A vos ordres."

Je me pose dans mon bureau. Est-ce qu'on est partit pour la guerre, la "Der des der", comme en 14, ou alors est-ce que le monde s'en remettra encore une fois ? En tous cas, je dois faire mon possible pour garder l'Europe à flots. Le rapport des analystes vient de m'arriver. Je commence à le lire. Apparemment, ils avaient des liaisons régulières avec des types qui n'ont aucune existence dans les fichiers médicaux, militaires, policiers ou autre. En soi, c'est plus embêtant pour mener l'enquête. La nuit risque d'être longue...
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MessageSujet: Re: Après l'attaque de la BCE...   Après l'attaque de la BCE... Icon_minitimeVen 2 Nov - 21:21

21 aout 2020, 6h28
Quelque part au large de Cadix, Espagne, Fédération Européenne


Il est bientôt l'heure du réveil. J'ai à peine pu fermer l’œil malgré les 2 heures passées dans ma couchette. Je me mets en treillis rapidement. Je mets un blouson chaud, et sors dans la brise glaciale de l'Atlantique. Le temps est clair. Je me dirige vers le PC tout en saluant les équipes de quart de garde. La sirène sonne 10 secondes, comme tous les matins, et résonne dans tous les couloirs. Le PC est déjà en effervescence. Tout le monde se met au garde-à-vous à mon entrée. A mon arrivée ici, ce n'était pas le cas. J'ai vite eu fais de réintroduire ce détail qui peut paraître insignifiant mais qui marque le respect pour le commandement, et c'est un point clé dans une structure isolée comme la base d'Avalon. Je l'avais toujours suivi à la lettre, du fait de mon parcours de fusilier marin, et je comptais bien le perpétuer. Bon, après, certains règles trop rigides à mon goût ont été mises à bas, parce que les forces spéciales sont pas les derniers troufions recrutés par un poste reculé des steppes polonaises. J'ordonne le repos, et tout le monde reprend ses activités, pendant que l'analyste-chef se dirige vers moi. Il me tend un rapport et repart aussitôt. Je me pose, comme en cours de nuit, à mon bureau, lis les quelques lignes qui manquaient, et j'envoie la copie informatisée aux autres Sections pour déclencher des enquêtes en marge de celles de la DISS et d'Europole. Et il faut aussi en faire pour les problèmes à la BCE. Je téléphone à La Haye.

"Adjudant Olernstand.
- Ici le Colonel Carlson, passez-moi le Commandant Uthler.
- Immédiatement...
- Mon Colonel ?
- Ca va ? T'as dormi ?
- Non, on essaie de chasser les journalistes et on patrouille en ville.
- Un bilan ?
- Il me manque des données, mais on a une trentaine de morts chez nous, à peu près autant chez les américains, quatre russes sont décédés. Pour ce qui est des principaux dignitaires, ils sont saufs. On en a toujours pas mal à l'hôpital. du côté des civils, on parle en cinquantaines de morts.
- Une idée de l'origine ?
- Soit russe, soit la même qu'à la BCE. Nos analystes ici penchent pour cette thèse.
- Ok. On fouille le passé des mecs de la BCE, on va se charger de tout, fais prendre du repos à ton équipe. Vous en avez tous besoin.
- D'ici un ou deux jours quand ce sera plus calme.
- Pas de communiquéavant demain au soir. Je veux lancer des opérations avant que ces types aient vu le fruit de leur action.
- A vos ordres."

Si tout est lié, alors on a affaire à un groupe d'envergure, qui menace même New York. Je reprends la lecture du rapport de la nuit, je m'étais arrêté à la sixième page, rincé par la fatigue et des courbatures dans les trapèzes. Il indique des possibilités de liens avec un groupe chinois connu pour leurs actions anticapitalistes, ainsi qu'avec des gangs de Budapest. Il est aussi mentionné des problèmes d'argent. Après les 12 pages, je remarque que le rapport de porte pas de conclusion. Je convoque l'analyste-chef.

"On a pas réussi à établir de profil psycho. Les liens sont disparates, les infos qu'on a pu récolter incomplètes.
- Organisez une cellule d'enquête. Je veux vos 10 meilleurs hommes sur le coup. C'est la priorité. On ne menace pas l'Europe comme ça. Transmettez toutes les demandes à la Section 1 et faites-les rechercher ce qu'ils peuvent sur internet. On s'occupe des dossiers d'Etat. Pour ce qui est des ordres, c'est directement de moi. Je veux des adresses pour 16h.
- Bien Monsieur."

Ca va finir mal ce truc là. J'ouvre le journal posé sur mon bureau. Evidemment, l'attaque de la BCE, la fin du procès et surtout l'attentat sont en première page. Mais y a un truc qui me gêne. Dans la photo de La Haye. Elle a été prise à l'instant même où la bombe explosait, pour prendre en photo la rangée de journaliste devant Izotov. Ce qui signifie que le photographe a eu de la chance de s'en être sorti, ou qu'il savait... Matthias Connor. Tiens donc. Le chien de Valérie Dumau, la journaliste de EF 24, qui m'a presque accusé de trahir Royant hier matin. La ça va mal se passer. J'appelle Carrington pour savoir ce qu'il pense de ma théorie, et il est tout à fait d'accord. Allez, on investit l'antenne du journal où il travaille. J'appelle le Commandant Viega, qui dirige le groupe de combat Bravo.

"Commandant, départ immédiat pour Amsterdam. On investit un journal, une cible. Prenez ce qui est nécessaire et 16 hommes.
- A vos ordres."

J'aime les choses simples et claires. Je sors de mon bureau, avec un regard vers le grand tableau numérique affichant les positions d'agents du S.R.E.C, sur le mur. Tellement nombreux, mais à la fois tellement peu pour faire face aux problèmes à venir... Il faudra penser à de nouvelles stratégies de déploiement, de nouveaux recrutements. Les effectifs actuels des Services ne sont pas suffisants pour mener à bien les missions qui lui incomberont d'ici peu, car je le sens, il y aura des problèmes. De gros problèmes. Je passe dans le dortoir pour y prendre mon UMP 45. mon deuxième Spec Ops, et mon deuxième G10, les premiers exemplaires étant toujours sur moi. Mon UMP est équipé d'une optique moyenne, et j'en mets une courte dans mon sac, avant d'enfiler mon gilet MK1. Je fourre des affaires de rechange dans un grand sac puis prends le chemin du tarmac. J'y retrouve le Commandant Viega et ses hommes, et tout le monde grimpe dans un EC220, qui décolle rapidement avant de prendre la direction du Nord-Est. Il nous faudra vingt minutes pour arriver à la base aérienne la plus proche, pour prendre un avion vers les Pays-Bas.
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MessageSujet: Re: Après l'attaque de la BCE...   Après l'attaque de la BCE... Icon_minitimeDim 11 Nov - 13:07

21 aout 2020, 9h43
Base aérienne de Soesterberg, Amsterdam, Pays-Bas, Fédération Européenne


"Préparez les salles d'interrogatoire, on aura peut-être plusieurs suspect. Je veux trois analystes et des informaticiens pour les infos qu'on va récupérer sur place.
Allez, tous le monde en voiture.
"

Les hommes grimpent dans les cinq tout-terrains du S.R.E.C, qui prennent la route vers Amsterdam, gyrophares et sirènes dehors. Les kilomètres qui nous séparent de la ville sont vite avalés par les puissants moteurs, et on se retrouve bien vite en plein centre ville. C'est là que le cirque commence : on perd les deux véhicules de queue et bientôt le troisième. On se retrouve donc à six pour faire le boulot. J'ai beau ordonner de les attendre, ils n'arrivent pas. Il est presque 10h15, on a plus le temps. On arrive devant le bâtiment comme dans une série télé : coup de frein brusque, dérapage, arrêt rapide, sirènes qui s'arrêtent quand on sort des véhicules, des hommes surarmés et surentraînés, pour une interpellation qui pourrait s'annoncer musclée si le mec qu'on recherche n'avait pas un air de souris apeurée et des bras fins comme des épingles... Deux hommes restent avec les véhicules, et les autres me suivent, avec Viega, vers le hall. L'hôtesse d'accueil, quand elle nous voit arriver, se dépêche d'appeler quelqu'un, sûrement le boss du journal. On demande rien, on se dirige vers les bureaux, l'air décidé, armes en mains, j'ouvre la marche. Les escaliers sont rapides à monter, et on se retrouve rapidement à l'étage voulu. L'open space est en pleine effervescence, préparant les reportages de la journée. Soudain, le patron, encadré par deux vigiles, fait une entrée remarquée à l'étage. Il se dirige vers nous sous le regard des employés qui nous découvrent avec stupeur.

"Messieurs, la violence est inutile, je vous prierais de redescendre pour nous informer du but de votre de visite, cette zone es réservée aux employés.
- S.R.E.C. On est là pour arrêter Mr Connor qui est suspecté de haute trahison."

Silence dans l’enchevêtrement de bureaux, même le patron s'est arrêté. Tous les regards se tournent vers Connor. Celui-ci, certain qu'on ne le remarquerait pas, ne s'est même pas donné la peine de bouger, mais maintenant il est pris de légers tremblements, et d'une envie certaine de se tirer sûrement. Il ne résiste pas longtemps, saute au-dessus de son bureau, et file vers la sortie de secours. Je jure, et me mets à courir, après avoir fait un signe aux deux kommandos de retourner au rez-de-chaussée. Viega me suit. Je manque de bousculer le patron, et arrive avec violence sur la porte, mais il l'a bloqué. Je regarde par la petite vitre, c'est une chaise. Connor descend en courant les escaliers, et manque même de tomber. Il a une bonne longueur d'avance, surtout que ça mène pas dans le hall... J'insère mon poignard dans la fente de la porte, et fais sauter la serrure, avant de pousser la porte d'un grand coup d'épaule avec l'aide du Commandant Viega. On suit Connor, qui est sortit, évidemment. Pourtant, on a pas tant que ça de retard, et on peut le voir courir devant. Je le suis au pas de sourse et prends le micro de ma radio.

_ "A tous, le suspect est en fuite sur... Reubensstraat ! Poursuite engagée !" _

Il va vite ce con ! Il est presque au bout de la rue ! Je pique un sprint pour essayer de le rattraper. Et ça marche plutôt bien, je me rapproche. Je suis plus qu'à une cinquantaine de mètres après une minute de sprint et le passage dans Apollolaan. Il continue à courir. On passe en face du Hilton. On entend des sirènes approcher, et ce sont nos Volvo qui passent en trombe vers le suspect. Mais celui-ci s'arrête de courir et entre dans un immeuble. Il va prendre cher quand on l'aura choppé. Les véhicules s'arrêtent devant l'immeuble et les kommandos entrent. Je leur donne l'ordre par radio de le retrouver vivant. Nous entrons après une dizaine de secondes de course. Essoufflés, on prend un peu de temps pour se poser, avant d'aller vers l'hôtesse d'accueil, qui tremble comme une feuille.

"Colonel Carlson, S.R.E.C. Un homme est entré ici, petit, blond, habillé en chemise et jean bleu.
- Il est entré là, dit-elle en pointant les toilettes.
- Merci mademoiselle."

On va vers les WC, qu'on fouille rapidement sans trouver aucune trace. On ressort, et on voit un mec avec une moustache, des lunettes et un chapeau sortir. C'est caricatural. J'indique à tout le monde par radio qu'il vient de ressortir, et on le suit. Il n'est même pas pressé, et ne s'embête pas à regarder derrière lui. On s'approche doucement puis on lui sais chacun une épaule, fermement. Il essaie de se tirer, mais cette fois, il est bloqué.

"Monsieur Connor, je suis le Commandant Viega. Vous êtes en état d'arrestation pour haute trahison par des agents du S.R.E.C, ce qui fait de vous un prisonnier militaire. A ce titre, vous serez traité selon les conventions internationales. Comprenez-vous votre statut ?
- ...
- Passez-lui les menottes."
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MessageSujet: Re: Après l'attaque de la BCE...   Après l'attaque de la BCE... Icon_minitimeLun 17 Déc - 10:25

21 aout 2020, 14h35
QG du S.R.E.C, La Haye, Pays-Bas, Fédération Européenne


"Bon, tu vas me le redire encore une fois. Comment t'as réussi à prendre cette putain de photo ?"

L'homme est blanc comme un ligne, jamais vu ça. La cellule n'est pas aussi sordide qu'à Francfort, mais elle a son côté dérangeant, avec les traces de sang au mur, les déformations de la table immaculée sous les coups, la chaise bancale, la lumière blafarde. C'est peut-être ça qui lui donne des allures de fantôme. Je pose la photo sur la table après avoir fait semblant de l'analyser, puis regarde le petit con qui me fait face dans les eux. Il se croit malin parce que protégé par des conventions internationales que plus personne ne respecte, et que j'ai le pouvoir de faire taire aisément dans un cas comme celui-ci. Les pauvres élus qui décident de ce que je n'ai pas le droit de faire ne pourraient même pas lever le petit doigt, puisque j'ai peut-être l'homme qui a orchestré les attentats de la CPI en face de moi, derrière cette table, n train de se pisser dessus pour la troisième fois depuis le début de l'interrogatoire. Je sais bien qu'il n'a rien organisé, mais l'opinion publique avale tout rond ce qu'on lui sert comme vérité, et au fond qui ira chercher plus loin ? Moi je vous le dis, ce mec je peux lui faire bouffer du béton armé et cracher ses poumons que personne ne se bougerait pour le défendre. Je me doute bien que les russes sont derrière tout ça. Y a qu'à voir la tête d'Izotov sur la photo. Je l'ai agrandi exprès en deux exemplaires. Bien sûr, dans le journal, ça se voit pas, ils ont retouché tout ça, mais là, avec les originaux pris au bureau de Connor...

"Je vous le répète Colonel, j'ai eu de la chance de prendre une photo à ce moment là."

Et voilà, c'est repartit. J'attends ses relevés de téléphone et sont historique internet pour savoir avec qui il a pris contact. De toute manière, je sais pertinemment qu'il a pris contact avec les organisateurs, que je suspecte de parler cyrillique et d'avoir un poste au Kremlin d'ailleurs. Soudain, mon ordinateur portable, posé sur la table, fait un petit bruit m'indiquant l'arrivée d'un e-mail. Je l'ouvre. Ca affiche les listes de contacts téléphoniques et les adresses IP avec qui Connor a été mis en liaison, et quelques adresses apparaissent en surbrillance, ainsi que quatre numéros de téléphone. Un deuxième message m'arrive alors, apportant les recherches faites sur les personnes qui correspondent à tous ces numéros. Parmi eux, un certain Martkov, habitant à Francfort, officiellement un agent comptable pour une PME de support de serveurs informatiques. Les analystes du S.R.E.C ont fouillé cette piste, et mis en évidence qu'il avait encore toute sa famille en Russie,et qu'il avait été engagé dans l'armée russe avant d'être réformé pour mauvaise conduite. Intéressant n'est-ce pas ? On va aller rendre visite à ce Martkov, après l'interrogatoire. De toute manière, l'autre ne tarde pas à craquer. Il se pissait déjà dessus toute à l'heure, ben là il bat tous les records. Mais je peux pas trop lui en vouloir, c'est qu'un civil... Et pourtant il a réussi à trahir son pays, putain de merde foutus journalistes, quelle bande de fouille-merdes !

Il avoue tout quelques secondes plus tard, me balance quelques noms, son contact Russe employé de la boîte d'informatique, des numéros de téléphone, pas mal d'infos. Quelques minutes plus tard, j'envois des équipes chercher Martkov et deux autres types que le photographe a balancé, puis je laisse le commandement à Carrington avec quelques consignes et je prends le train pour Brest, pour quelques jours de repos.
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