22h05Russie Occidentale lieu inconnuQuelque part à la frontière Russo-ukrainienne Unité d’intervention Spetznaz déployé pour libération etextraction d’un otage prioritaire : nom de code Shadow En attente a 800 m de la position estimé de l’otage Un vent glacial soufflait sur le pan de la montagne, les hommes du commando étaient invisible dans leur tenu de camouflage blanche.
Malgré la tempête de neige, les jumelles à vision nocturne du Capitaine Sacha Uruski lui permettaient parfaitement de distinguer la masse noire du complexe chimique désaffecté.
Les membres du commando avaient été appelés urgence,
rassemblés et expédié sur un aérodrome désert où un hélicoptère cargo MI-80 les y attendaient ; sitôt à bord, l’hélico avait décollé et mit le cap au Sud-ouest.
Seul Uruski, le chef d’escouade avait été briffé, pendant le vol, via un canal sécurisé qu’il n’utilisait jamais d’habitude. Uruski n’était même pas sur que la fréquence utilisé correspondait a celle du commandement des forces armées Russes. «Le contrôleur », le terme pour désigner le superviseur d’une mission, dont la voix était brouillé par des parasites électroniques lui avait ordonné une fois atterri de faire mouvement avec son escouade jusqu'à’ a la position qu’ils occupaient en ce moment et d’extraire un otage VIP d’un groupe d’hostile non identifié et d’éliminer toute présence sur zone. Une fois ceci fait l’otage devrait prendre contact avec « le contrôleur » afin que d’autres instructions leurs soit confiés.
Il se trouvait à présent sur une corniche à observer l’usine
ses hommes dissimulés en retrait dans la neige
-« Capitaine Uruski on va se les geler encor longtempssur cette corniche ? »C’était la voix du second d’Uruski, le lieutenant Yuri
Meikof, qui crachotait dans l’écouteur de son casque. Uruski grogna et activa
son micro
-« Lieutenant maintenez le silence radio et brisez leseulement pour des communications prioritaire, les plaintes ne font pas partiedu prioritaire.- Peut être mais a ce rythme la l’ennemie n’aura même plusbesoin de nous tirer dessus on sera mort geler avant.- Boucler la et venez me rejoindre au poste d’observationque les autres maintiennent leur position.- Bien reçu.Quelques instants plus tard, une silhouette aussi blanche et froide que le paysage alentour vint atterir a plat ventre a coté du chef d’escouade. Le lieutenant Yuri Mikov portait un Ak 47 model Spetznaz avec
crosse et canon raccourci et un viseur ACOG amélioré, il portait a la place du
casque une cagoule et des lunettes de ski tactique qui lui dissimulait le
visage et les yeux.
« -alors Capitaine quel est la situation ?Uruski lui tendit les jumelles
- vous voyez l’espèce de pylône électrique commencez par la et faite un panoramique versla gauche. »Il s’exécuta.
« - Ok, j’ai une route en lacet qui monte j’jusqu’a ungrillage elle le longe j’jusqu’a une toute petite baraque avec une barrièrebasculante. Deux ciblas semblent monter la garde.Il pivota un peu plus
-Je compte au moins trois véhicules, deux camions et unejeep je vois encor trois cibles autour d’un bidon en feu ...y’en a qui sontverni.Le capitaine leva les yeux au ciel « continuez
lieutenant »
- Ok après je vois de la lumière dans le bâtiment principalet une cible de plus sur le toit avec ce que je croit reconnaitre un fusil desniper.- Bien lieutenant on peut donc considérer qu’il ya une vingtainecibles, j’ai aussi une patrouille de quatre hommes en plus qui patrouillaientle long de la clôture cela fait donc dix hommes a l’extérieur et au moins dixhommes a l’intérieur.- Vous pensez que l’otage est à l’intérieur ?- Je n’en sais foutre rien le contrôleur a juste indiqué lebâtiment et ordonné d’élimine toute présence et d’y rechercher un otage. C toutpas de précision sur l’itinéraire de retour ni quel officier contacter.- Ca ne ressemble a rien des missions qu’on nous donnenormalement, aucune infos, aucun respect des procédures ni des canauxhiérarchique … Vous ne trouvez pas ca bizarre ? - Bien sur que si … je crois bien que personne n’est aucourant que nous avons quitté notre base. ca sent les services secrets à pleinnez … Mais peu importe, il faut se préparer on aura surement des explicationsplus tard. Prépare les hommes.- A vos ordres Capitaine.[ …]
Micho Teplov se tenait avec ses camarades autour de la seule
source de chaleur que dégageait le bidon incandescent, leur fusil d’assaut
vétuste en bandoulière, ils contemplaient d’un air morose les flammes
cigarettes au bec.
- Vivement qu’on foute le camp de ce trou, cet endroit mefout la chair de poule.- Ouais ta vu les labos en bas ? ca fout le jetonsmerde toutes ses cages et ce vieux matos pourri, j’ai vu les gars quand ilsremontaient les caissons étanches y flippaient grave.- Parole, et au lieu de rester au chaud on doit resterdehors a monter la garde a cause de ce putain de prisonnier … Merde qu’estce qui foutait la ce type aussi ? Ils flippent tous pour rien quipourraient nous chercher ici ?…Son arcade droite explosa fessant gicler des morceaux d’os et de matière grise sur ses camarade, les autres n’urent même pas le temps d’empoigner leurs armes ils s’écroulèrent de petits trous noir dans la poitrine.
Le commando baissa son fusil
- Alpha 2 a leader cibles a terre confirmé- Leader a tous en avantLe commando sortit des ombres et s’élancèrent vers la porte
métallique a double battant. Ils s’alignèrent contre le mur des deux cotés de
la porte.
- Ok on entre et on progresse en formation rapide. Tania etSargo avec Meikof : premier étage. Je prends le reste du bâtiment avec lesautres … Go, Go …Ils s’élancèrent a l’intérieur, Uruski vit Meikof es ses
hommes gravir l’escalier en face de l’entrée, il continua sur un couloir encombré de d’étagères, de caisse pourri et autres déchets. Ils arrivèrent a un embranchement, a droite un escalier menant au premier a gauche un autrecouloir, ils prirent a gauche.
- Soyez sur vos gardes on ne sait pas encor si on estrepéré, mieux vaut garder l’élément de surprise. Les autres hochèrent la tète.Le groupe continua sur le couloir jusqu’au bout qui était barré par une bâche plastique, les hommes progressèrent plus prudemment, le capitaine souleva la bâche … et poussa une exclamation.
De l’autre coté deux soldats gisaient dans leurs sangétendu en travers d’un escalier en métal qui descendait au sous sol ; le capitaine en retourna un, il avait la gorge proprement tranchée.
- Uruski a Meikof : Lieutenant je crois qu’on n’est pastout seul, on a deux macchabés en bas, quelqu'un nous a précédé.La voix du lieutenant était tendue lorsqu’il lui répondit
- Capitaine je ne sais pas quel est votre situation en basmais ici c’est un vrai massacre on a au moins cinq type répartie en petitmorceaux sur tout l’étage. Il n’y a aucune trace de l’otage, putain c’est quoice bordel ?- Calmez vous et rejoignez nous au RDC on va fouiller le sous sol.- Compris on vous rejoint.Uruski et ses hommes descendirent l’escalier, ils se retrouvèrent a ce qui ressemblait a une zone de stockage ;
des caisses en métal et des futs sellés étaient proprement rangé contre les murs, Uruski en éclaira un, le fut portait le sceau Bactériologique,il balaya la pièce de salampe torche… tout les autres portaient le sigle identique.
- Bon dieu mais dans quoi somme nous tomber ? A cet instant un hurlement retentit de derrière une porte au
fond de la salle, ils eurent a peine le temps d’épauler, que la porte subit un
choc sourd et Uruski contempla avec horreur qu’une lame ensanglanté venait de
la transpercer.La porte s’ouvrit lentement révélant un soldat empalé sur laporte par une baïonnette.
Uruski malgré une voix tremblante lança :
- Armée Russe sortez les mains en l’air au moindre geste nous tirons.Une voix lui répondit
« Du calme les filles je suis du bon camp »L’homme sortit de l’ombre
Il devait avoir vers les trente-cinq ans, un visage plutôt fin, des yeux bleu électrique qui ne lâchaient
pas un instant les membres du commando, il ne reflétait aucune peur, juste une
grande confiance en soit et un chouïa de malice à croire qu’il se moquait des
commandos Spetsnaz en face de lui.
Il portait une combinaison de combat noir et de solides
bottes. Il était armé d’un P-M PP2000 à silencieux.
Uruski se reprit le premier
- Mais bon dieu vous êtes qui ? Personne ne nous avait prévenu quequ’il y aurait une deuxième équipe.L’homme sourit
– quelle équipe ? C’est moi l’otage. Uruski resta interdit
- Vu que vous aviez tardé à arriver je me suis libérer tout seul. Allons ne faite pas cette tête. Fit-il en éclatant de rire juste
n’essayez pas de chercher a comprendre, votre … heu … « superviseur » va vous dire ce que vous devez savoir, j’aimerais lui parler sil vous plait.Le capitaine complètement déboussolé lui tendit sa radio etaussitôt une conversation s’engagea entre « l’otage » et « le contrôleur » … elle dura quelque minute puis il revient et lui tendit la radio.
Le contrôleur lui ordonna de ne poser aucune question, à
l’otage et d’obéir à tout ordre que celui-ci devait lui donner. Ils devaient
rejoindre le point d’extraction situé a 3 Km ou l'Hélicoptère les y
attendraient.
Lorsque le capitaine coupa la communication, l’homme le
regardait fixement.
- Nous sommes a vos ordres monsieur-Très bien tirons nous d’ici mais avant tout… auriez-vous une cigarette Capitaine ?Uruski en sortit une de sa sacoche lui tendit et lui alluma. L’homme en tira une ou deux bouffé et marmonna
-avec tout le budget que l’armée dépense en armement on pourrait peut être penser a acheter d’autres clopes. Bon allons y.Le commando remonta les escaliers et retrouvèrent Meikof et
son escouade, Uruski lui expliqua la situation et lui fit bien comprendre de ne
poser aucune question. Ils sortirent du bâtiment et couvrirent vers le point
d’extraction. Les autres avait du mal a suivre le rythme de l’homme.
Pendant la course le capitaine réfléchissait « ce type ne peut être que du GRU autrement pourquoi autant de secret ? Mais
pourquoi nous envoyer nous ? C’est aux services secrets de gérer ca. Et ce type a dézinguer au moins une vingtaine des gars a lui tout seul merde, et puis qu’est ce qu’il foutait dans ce complexe chimique ? »
Dans son propre
intérêt il vaudrait mieux qu’il applique les ordres s’il voulait se faire de
vieux os. pensa-t-il
Un hélicoptère de transport MI-55 se posa, ils montèrent à
bord et celui décolla aussitôt dans une tempête de neige provoqué par lesrotors de l’appareil. L’hélico volait
pendant au moins un quart d’heur lorsque l’homme ordonna au pilote de se poser
dans une clairière. Avant l’atterrissage, le mystérieux otage se retourna vers les deux officiers
-Messieurs, c’est ici que nos routes se séparent je vaisêtre prise en charge par une autre équipe … Meikof sembla vouloir dire quelque
chose Uruski lui fit signe de se taire
…merci beaucoup pour la ballade. Il récupéra son sac qu’il n’avait pas quitté depuis le
décollage.
Et ne vous inquiété pas pour le reste le contrôleur vousdira quoi faire et … a ne pas dire n’est pas ? Il fit un clin d’œil
aucapitaine. A un de ces jours peut être ? Et il sauta par la porte ouverte, il atterri sur un sol meuble il se releva et attendit que l'hélico s'éloigne puis courut jusqu'à un MI-80 noir dissimulé derrière les arbres
Un bras fin et vigoureux l’aida à monter a bord.
Une jeune femme aux cheveux auburn aux yeux couleur noisette et a l’air farouche le tira a bord. Au passage il en profita pour l’embrasser,
elle lui rendit son baiser, puis s’écarta et se mit au garde a vous
-Commandant Teikof bienvenu en Russie.
Vasily Teikof sourit et répondit :
si seulement ca pouvait être ca a chaque foisque je montais dans un appareil ... Mais je garde toujours le même, je medemande pourquoi ? – Peut être le charme du pilote dit la jeune femme en souriant.
-Surement Naya. dit il et
il l’étreignit.
Une voix d’ours résonna dans la cabine
-Tu sauteras les préliminaires plus tard Vasily, c’est un véhicule de l’armée, pas un bordel volant.-Va te faire tâter Dimitri enfoiré de marxiste et fais nous décoller cet engin.-Da camarade commandant content de te revoir aussi Vasily ouvrit son sac et en sortit un conteneur marqué du sigle bactériologique et alla le mettre dans un caisson étanche qu'il referma puis il se retourna vers Naya
On a des tas de choses à ce dire ... Capitaine. Elle sourit
L’hélico décolla et prit la direction des montagnes.