Précieuse cargaison

14 Aout 2H45
Site Ноябрь-Зулу RUSSIE OCCIDENTAL MER DE BARENTS OCÉAN ARCTIQUE
poste de garde de Kama
Capitaine Natalia Zukofski désignation Roi de Trèfle .

Les camions du convois roulaient aussi vit que l'on pouvais le faire lorsqu'on est pris dans le blizzard, tout feux allumés, tentant vainement de percer le rideau blanc devant eux, la colonne suivait le véhicule de tête, se servant de ses feux arrière comme guide, la route était étroite et verglacé en permanence la température tombait souvent dans les - 10. a l'intérieur du camion de tête se trouvait le Capitaine Natalia Zukofski, la seconde du Major Dimitri Sargov elle avait les cheveux aubrun coupé court, des yeux gris acier reflétant son caractère sans pitié elle portait un parka camouflage hiver, avec une chaude capuche fourré, elle portait a la ceinture un Tokarev, dans un holster en cuir.
Elle veillait a la sécurité des différents sites a risques,tout comme Sargov, c'était une ancienne du GRU, spécialisé dans l'interrogatoire, la coordination et la gestion sur les questions de sécurités intérieur, elle commandait la division 3 de trèfle qui gérait les questions lié a la sécurité du territoire.

Elle dirigait le site depuis un an déja, elle avait fait des merveilles pour développer la sécurité et la défense rapproché du complexe secret
Plus tôt dans la soirée, on l'avait informée qu'un prisonnier de haute importance allait être transférée sur le site, le Léviathan devais arriver sous peu avec a son bord le prisonnier et quelques membres du GIB.

Le chauffeur grogna

- Pas moyen d'avancer de cette foutu tempête, c'est vraiment l'aveugle qui guide l'aveugle.
Zukofski ne daigna même pas un regard vers le chauffeur elle ajouta simplement
- Il faut être au débarcadère d'ici 20 minutes démerdez vous mais je ne laisserais pas courir le risque au sous marin de s'exposer inutilement.
- Bien capitaine dit le chauffeur la mine décomposé

Le convoi arriva finalement devant la barrière du poste de garde de Kama, deux gardes de l'armée régulière emmitouflé dans leur long manteaux, sortirent précipitamment de leur bicoque en bois pour venir lever la barrière, les camion continuèrent en trombe dans le petit camp figé par le froid
Les camions arrivèrent a une jetée faite par d'énorme bloc de bétons, sur le coté deux hangars et un réservoir d'essence perché sur une tour,le tout était en mauvais état couvert de rouille et épuisé par les tempêtes . La masse noir du sous marin tranchait dans la tempête, la passerelle était en train de s'abaisser,par le pare brise, elle distinguait des formes s'agitant sur le pont.

Le camion s’arrêta le Capitaine descendit relevant sa capuche

elle lança un ordre, des soldats en combinaisons de combat blanche sautèrent par vague rapide des camions et se déployèrent autour du quai, le Capitaine, luttant contre le vent arriva jusqu’à la passerelle, un homme en uniforme marin descendit vers elle, il portait une chapka frappé du sigle de la marine, il se serrèrent la main

- Content de vous revoir Capitaine hurla-t-il pour couvrir le son du vent.
- Moi aussi Camarade Amiral, je crois que vous avez un colis pour moi ...
- Oui mes hommes vont vous le remettre, je dois vous prévenir il ne parle pas Russe et il est très mécontent de notre "hospitalité" on as du le ... calmer un peu alors ne vous étonnez pas si il n'est pas très causant
- La ou il va ça ne risque pas de s’arranger pour lui croyez moi .

Les marins du léviathan descendirent de la passerelle, soutenant a moitié un homme emmitouflé dans un parka, il avait la quarantaine, des yeux et des cheveux gris, il semblais complètement désorienté, il se laissa porté sans résistance jusqu'au camion ou deux hommes le firent monter sans douceurs.
Pavel Kamarov regarda les soldats verrouiller les portes du camion

- Je suis désolé mais nous ne pouvons rester plus longtemps a découvert, je dois rallier Mourmansk pour ravitailler et mettre mes hommes au repos en vue de la prochaine mission.
- bien sur Amiral ... au faite j'allais presque oublier ... elle sorti de sous son parka une enveloppe cacheté, tenez voici la nouvelle liste de fréquence pour comuniquer avec l'Etat Major, nous avons du modifier toutes nos fréquences suite a l'Opération en Island.
Kamarof pris enveloppe
- Merci camarade Zukofski

Ils se saluèrent et se séparèrent.

La sirène du sous-marin résonna a travers la tempête, les matelots s’empressèrent de regagner le bâtiment,
Le capitaine contempla du quai le départ du sous marin, bientôt celui ci sortit du port et disparut sous les eaux glaciale
Elle remonta a bord du camion, celui ci fit demi tour puis pris la direction de la forteresse.

Spoiler:

14 Aout, tard dans la nuit
Lieu inconnu

Le docteur ouvre les yeux dans une cellule plongée dans une obscurité inquiétante. En quelques secondes, il a fait le tour de la pièce des yeux et la peur s'est insinuée en lui comme un poison. Il se lève, chancelant, porte sa main droite à l'arrière de son crâne. Une seule pensée lui traverse l'esprit : il a été capturé par les russes, mais ce n'est pas juste ! Il n'est pas militaire, même pas fonctionnaire, il bosse seulement depuis huit ans sur un projet viral... Il fait quelques pas vers le mur en pierre, tâtonne contre la cloison, sens du métal sous ses doigts fins de chercheur en biologie. Il 'y voit vraiment rien, et finit par se rassoir sur le sol dur et froid, puis de se coucher, les mains sous la tête, pour se reposer, se calmer, et peut-être calmer ce mal de crâne épouvantable. Mais soudain la porte s'ouvre. Un rai de lumière crue laisse le scientifique voir deux armoires à glace entrer dans sa cellule. Il s'est remis sur son séant, le coeur battant, les tempes chaudes. Les deux soldats l'empoignent sous les bras sans ménagement et le soulèvent, avant de le faire sortir dans le couloir aux murs inexpressifs, de vulgaires pans de béton gris. Le civil regarde les deux molosses qui le traînent à présent. Ils sont équipés de pieds en capes en tenues de protection chimique. Leurs visages sont quand à eux cachés derrière un masque à gaz. Les deux types prennent à droite. Puis à gauche. Le pauvre docteur a du mal à se retenir de se lâcher dans son pantalon. Il a les jambes molles, le crâne oppressé, il regarde avec une lueur d'effroi passer les cellules, les gardes armés et les zones de décontamination. Il a les yeux grands comme des soucoupes, ses pupilles fixent chaque détail, chaque parcelle de son champ de vision fait l'objet d'un regard bref, empli de peur. Ils entrent soudain dans une pièce éclairée par une vieille lampe. Une pièce de béton gris. Avec une chaise. Une salle d'interrogatoire. Les deux types le balancent presque sur la chaise avant de s'écarter. La tête du docteur tourne dans tous les sens, cherche à savoir où il se situe, tente de fixer un regarde embué par des larmes de peur. Soudain une femme entre.

14 Aout, 02h56
Site militaire russe, Nouvelle Zemble ,Fédération de Russie

Le petit groupe, bien protégé dans un équipement de combat polaire, arrive à proximité de l'entrée du complexe. Un soldat s'approche du lieutenant et lui tend des jumelles. Le sous-officier les saisit et y plonge son regard, balayant les installations au plus gros zoom. Il laisse les oculaires tomber sur son col, ordonne à l'un des tireurs de précision du groupe de se poster de manière à avoir une vue sur l'entrée, le début de la petite route qui sort de la base, et le bâtiment principal. Sur leur petite colline qui borde la route, ils peuvent repérer toute entrée ou sortie. Le vent et la neige les masquent aux regards ennemis, mais ils sont du coup plus emmerdés pour voir ce qui se passe. L'homme reprend ses jumelles pour observer l'entrée. L'un de ses subordonnés lui tape l'épaule, et lui montre, bras tendu, un petit convoi qui approche. un projecteur éclaire les grilles de l'entrée, permettant de la repérer assez facilement. Le deuxième tireur d'élite se met en position pour couvrir d'un autre angle l'entrée et la route, avec son binôme. Le Lieutenant décide, au moment où le convoi entre, de prévenir le QG que le convoi est entré. il observe les russes sortir le docteur sans ménagements, alors qu'il est civil, et le faire entrer. Il prend longue portée. C'est une radio basses fréquences pour émettre plus loin sans que l'ennemi n'ai idée de chercher les ondes.

"Ici... Putain... Cuisinière, ici... Ici Chasseur, le pigeon a été lâché par un poisson et des vaches l'ont amené au nid. Over.

- Cuisinière à Chasseur, bien reçu, Poursuivez la chasse."

Le code est simple mais nécessaire pour ne pas attirer l'attention en cas d'écoute sur la position ou les objectifs. Le petit groupe laisse le premier sniper et son binôme en vue de l'entrée et se dirige vers la droite, sur le côté de la base.

Le capitaine Natalia Zukofski entre dans la pièce, elle est vétu d'une combinaison noir et d'un gilet pare- balle frappé du sigle bactériologique. elle s'assoit en face du docteur sans meme lui accorder un regard, elle prend pose sur la table une pochette cartonné qu'elle ouvre et en sort deux trois feuilles.

Elle daigne enfin de regarder le biologiste, elle lit la peur dans ses yeux ... parfait les sujets sont toujours plus manipulable lorsque ils sont terrifié.

Elle prend la parole d'une voix glaciale en Allemand.

- J'irai droit au but, vous répondez a mes questions et le reste de la journée se passera assez bien pour vous ... si vous refusez de me donnez les renseignements que je souhaite, alors vous allez vivre les prochaines heures les plus merdique de votre misérable vie ... et croyez moi lorsque l'on en aura finit avec vous vous me lécherez même les bottes pour que je vous tue pour abrégez vos souffrances ... .

Elle laissa passer quelques secondes puis repris

N'attendez aucune aides de quelques sortes que ce soit ... personne ... personne ne sait que vous êtes ici ... vous n'existez pas, je peu vous retenir ici pendant des mois personne n'en serais rien. Nous sommes a l’extrême limite du cercle Arctique, sur une ile déserte dans une base militaire secrète en pleine mer de Barents si nous ne vous tuons pas, c'est le froid qui le fera... alors rendez vous la vie un peu plus facile, collaborez avec nous et je m'engage a ce qu'on vous rapatrie en Europe d'ici 48H ...

14 Aout, tard dans la nuit
Quelque part dans la Mer de Barents

Trois feuilles. Un sigle bactériologique. Des combis NBC. Un centre chimique ou occupé par une unité formée contre les menaces NBC, même si rien ne peut l'affirmer. Ca expliquerait l'attaque en Islande et la destruction des recherches sur le virus... Mais c'est la seule explication que le chimiste peut formuler dans sa tête avant que la femme prenne la parole. en allemand. Très vite. L'homme a aussi très vite compris ce qu'il en était.

"Ecoutez, je suis un civil, vous violez la Convention de Genève en m'ayant enlevé. Je ne peux, de plus, pas vous dévoiler d'informations sans y avoir été autorisé par mon supérieur hiérarchique."

Essayer de gagner du temps. il avait suivit une courte formation (une heure ou deux) sur les risques pour les grands scientifiques de se faire enlever et sur les interrogatoires, et c'est tout ce qu'il avait retenu. Mais sa crainte est que ce ne soit pas suffisant. De toute façon, elle doit dire vrai, personne ne doit savoir qu'il est ici, et même, pour un pauvre type comme lui, on va pas lancer une grande opération militaire... Il a déjà perdu tout espoir. Il regarde autour de lui d'un oeil résigné, mais apeuré. Il observe la pièce, cherche une ouverture. Il n'y en a pas. Ne reste plus qu'à détourner les questions et essayer de retourner en cellule...

- La convention de genève est une belle théorie ... mais elle s'applique uniquement au personne vivante ... or vous n'avez aucune existence ... aucun fichier ne fait état de votre trensfer ici .

Son regard se durci

- Et comment osez vous implorez vos droits alors que vous avez créer une abomination biologique, une souche biologique servant d'arme de destruction massive ... Par votre faute un des nôtres a succombé au virus ... combien d'autres l'aurait été si nous n'avions pas intervenus ? ...

Elle baissa d'un ton

Et en ce qui concerne "les autorisations de votre supérieur" je crois que nous allons nous en passer ...

Elle fit glisser une des feuille vers le docteur, elle portait le sigle d'Europa Corps.

Vous etes un civil, vous n’appartenez pas a l'armée, vous appartenez a une entreprise privée travaillant pour le ministère de la défense de la fédération européen vous êtes le chef du projet, vous l'avez concu de A a Z.

Ce qui me faut c'est l'accès aux donnés du projet Pégase... Vos donnés docteur, ainsi que le nom des membres de l'équipe ayant participé a l'élaboration du projet . Quelques nom couché sur un morceau de papier plus un mot de passe... croyez moi pour votre santé vous feriez mieux de coopérer.

14 Aout, tard dans la nuit
Quelque part dans la Mer de Barents

Le Docteur en biologie tremble des menaces de sa geôlière, mais ne se démonte pas, et finit par répliquer :

"Je ne travaille pas pour le Ministère de la Défense qui se tenait seulement au courant de mes recherches, même si il les subventionnait en partie. Ce virus, je l'ai bien créé, mais il n'aurait jamais servi d'arme de destruction mais uniquement de dissuasion. D'ailleurs, le Gouvernement n'aurait pas accepté la création de bombes biologiques, et, même si c'était le cas, n'aurait déclenché le feu de ces armes qu'en cas de violation de son territoire ou de l'intégrité des citoyens de la Fédération européenne. Pour ce qui est de votre homme, il a choisit de devenir soldat, choisit d'intégrer l'unité de commandos qui a donné l'assaut, et a choisi de participer à cette mission, je ne suis en rien responsable de sa mort qui doit somme toute être tout à fait accidentelle. Si on va pour m'accuser, je peux accuser la Russie d'exister, car sans elle il ne serait peut-être pas mort. Vous voyez madame, je peux aussi accuser, même si je n'ai aucun moyen de pression. Pour ce qui est des codes et des noms, vous pouvez toujours aller crever dans un autre assaut ordonné par un gouvernement de gamins immatures percevant des menaces fantômes."

Fin du discours. Reste à espérer que la femme ne s'énerve pas... Il ressent encore une fois une envie pressante.

14 Aout, 03h26
Site militaire russe, Nouvelle Zemble, Fédération de Russie

Le petit groupe d'observateurs a pris position autour du complexe pour couvrir chaque angle de vue. Il faut maintenant attendre, histoire de voir où est retenu le civil. L'entrée est peu active. Il faudrait presque une obseration satellite et un filtrage infrarouge pour savoir où il pourrait se situer, mais ce n'est pas possible pour le moment... Le blizzard ne s'est toujours pas calmé, et la neige est dense. Elle empêche l'ennemi de voir mais aussi les binômes de se surveiller. Encore une demi-heure avant le rapport.

Le capitaine reste quelques minutes silencieuse

- j'aime votre facon désespéré de gagner du temps ... elle eut un sourire carnassier, si je comprend bien vous refusez de coopérer ... dans le fond tant mieux ... autant en finir alors ...

Elle glisse sa main vers le holster, rabat la pochette en cuir et en sort le Tokarev brillant, elle pointe le canon de son arme vers la tête du docteur, celui ci terrifié tente de se lever de sa chaise, les deux hommes l'immobilise aussitôt .

- Hmmm vous avez raison ce ne serais pas très propre ... et puis je risque un rapport si je ne ramène pas ces infos ... elle souris en rengainant son arme ...

- Dites moi docteur vous ne connaissez rien aux techniques d'interrogatoire hmmm ? la CIA a le monopole sur ce genre d'affaire, mais nous, nous ne nous débrouillons pas trop mal dans ce milieu ...

Elle remet les trois feuilles dans le dossier puis se lève

- Croyez moi Herr Doktor vous allez payez pour vos paroles et avant la fin de la journée, vous me supplierez pour me donnez vos infos ... emmenez le .

Les deux hommes trainèrent le pauvre homme hors de la pièce.

Il passèrent devant de lourdes portes métalliques,dans des couloir faiblement éclairé, ils descendirent un escalier qui les emmenèrent vers les profondeurs de la forteresse, la température avait singulièrement chuté, ils arrivèrent devant une porte en bois grossièrement taillé,un des deux gardes l'ouvrit. Il fut emmené dans une salle au mur en béton, une ampoule nue éclairait faiblement la salle,on le propulsa contre le mur du fond, avant qu'il n'ai pu se relever, un puissant jet d'eau glacé vint le frapper de plein fouet, suffoquant a moitié il ne pouvais lutter contre la puissance de l'eau ...

Elle pointe une arme vers sa tête. Le pauvre docteur tente de se dégager mais il est rassis par les molosses de toute à l'heure. Elle se décide pourtant à l'envoyer au supplice. Mais le choc que lui a fait la vue de l'arme l'a à moitié sonné, de peur. Il se laisse emporter, distingue à peine la direction et ce qui l'entoure. Il sait seulement qu'à un moment, un jet d'eau vint lui couper la respiration. La puissance était telle qu'il se retrouva plaqué au mur et sans moyen de se défendre. L'eau entre dans sa bouche, son nez. Il suffoque, manque de souffle, tombe à terre. Il peut alors respirer un minimum sous l'eau glacée qui lui vrille le creux des abdominaux. Il titube et, noble, tente de se relever. La force de la lance est énorme, et il n'y parvient pas. Seule certitude : il va y laisser sa peau. Soudain le jet s'arrête, le laissant reprendre sa respiration, à quatre pattes, respirant avidement, les yeux rivés au sol, gouttant de tout son corps. Mais bientôt c'est repartit. Il se trouve à nouveau adossé au béton gris. Il suffoque, tente une phrase, s'y reprend plusieurs fois :

"Je... Attend... Kof... C'est bon... Kof kof... Je vous donne les noms... Tout ce que vous voulez... Kof..."

La douleur lui vrille les entrailles. L'ont-ils seulement entendu ? Son torse est compressé par la pression, peut tout juste se soulever pour laisser entrer l'air.

Il n'arrive même plus a respirer lorsque tout d'un coup, le jet s’arrête, il s'écroule contre le sol essayant de reprendre son souffle, il est relevé sans douceur puis toujours trempé,gelé il est trainé hors de la salle, devant la porte le capitaine Natalia Zukofski se tient très droite, une cigarette a la main et un sourire narquois aux lèvres, elle se penche sur le scientifique dégoulinant et tremblant .

- Alors on est plus raisonnable n'est ce pas ? ... vous auriez mieux fait de coopérer cela vous aurais été moins désagréable ... .

Elle fit un geste et les deux gardes trainèrent leur captif en haut des escaliers, ils prirent un chemin différent de celui de l'aller, il passèrent devant plusieurs portes, ils s’arrêtèrent devant l'une d'elle et y entrèrent le poussant au milieu d'un bureau, une baie vitré laissait voir l'extérieur:
Une cour de ce qui semblait être un château ou un monastère, et d'après la disposition il devait se trouver dans le corps principale de la forteresse il voyait d’où il se tenait des tours de pierres, avec des meurtrières et d'étroites fenêtres, au fond de la grande cour pavée couverte de neige,il pouvait distinguer deux autres bâtiments plus petits qui ressemblait a des casernes, a coté sur une grande plate-forme marqué d'un H jaune une piste d’atterrissage pour hélicoptère. la forteresse grouillait d'activité, des camions bâchés était déchargés de lourdes caisses qui étaient ensuite emmenés par des chariots électriques par une rampe souterraine, elle aussi en pierre.
Une autochenille peinte en blanc passa sous la fenêtre ses grosse chenilles traçant de long sillons sur la neige et sortit par l'imposante porte flanqué de deux tours carrés a l'autre bout de la forteresse.
Sur le mur d'enceint il voyait patrouiller des gardes en tenue de camouflage blanches tenant leurs fusil automatiques en bandoulières il vit des projecteur et des armes lourdes protégé par leurs caches sur les remparts, sur les tours des filets de camouflages dissimulaient ce qui ressemblait a des batteries de missiles.

C'était une véritable base fortifié.

A ce moment le capitaine entra et s'asseya a son bureau, elle sortit de nouveau son dossier puis mit la papier et un stylo devant lui.

A peine le docteur a-t-il le crayon en main qu'il se penche sur la feuille pour écrire le premier nom, mais s'arrête. Il hésite. Marquer les vrais noms ? Impossible. Trop risqué. Pour lui et pour eux. Alors quoi ? Quels noms ? Ceux de personnes connues ? Il risque de se faire abattre sans sommation. Des noms inventés ? Et si il s'avéraient être vrais ? Mauvaise idée. Des noms de criminels inconnus. Oui ! C'est ça la solution ! Des types dont les affaires n'ont jamais vu les caméras, car trop rebutantes, trop improbables, trop hors normes, trop sadiques... Il commence à écrire. Jaques Dagant De Pontignac. A violé sauvagement neuf femmes en un mois. Ivan Partanov. Le tueur à gage Polonais. Friedrich Ziedman, le Jack l'éventreur de Berlin. Marco Litura. Le psychopathe qui a kidnappé et assassiné sept personnes en les éviscérant à la fourchette. Histoire horrible que la police n'a pas voulu ébruiter. Jim Mc Neill. L'homme qui a volontairement provoqué un carambolage sur une autoroute à plus de deux cent kilomètres heures. Il en a réchappé, ce qui n'a pas été le cas des quarante trois enfants d'une colonie et de vingt-huit particuliers. Et un petit dernier... Hum... Gérard (et oui même en 2020 il y a des gens qui s'appellent comme ça) Marc. Le pédophile tueur. Trente sept victimes à son actif en trois ans. Voilà. Son équipe de criminels est complète. Il tend la feuille à sa tortionnaire. Il n'attend que son retour en cellule. Il a encore du mal à respirer après sa séance de torture.

Pendant ce temps, à l'extérieur de la base...

"Monsieur, du mouvement à la sortie. Autochenille. Deux hommes d"équipage. On ne connait pas le chargement.

- Pas grave. On continue la surveillance. Over."

Le Lieutenant pose un genou à terre et observe les remparts. Mitrailleuses, batteries de missiles S-A, des snipers, des unités de détection, des champs de mine, une forteresse quasi-imprenable par assaut frontal... Et un scientifique européen retenu à l'intérieur. Un ensemble d'antennes radars et de transmission trônent au sommet d'une des tours. Reste à attende les ordres...

Elle prend la feuille que lui tend le scientifique et jette un oeuil aux noms qui y sont inscrits. Semblant satisfaite elle repose la feuille et dit :

- Danke Doktor nous allons traiter ceci avec beaucoup d'attention ... vous allez être ramenez en cellule le temps de vérifier tout ceci, cela vous permettra aussi de vous souvenir de vos codes pour vos donnés, jèspère que vous serez plus raisonnable cette fois ...
Elle s'adressa en russe aux deux armoires a glaces derrière lui, ils le soulevèrent de sa chaise et l'entrainèrent hors de la pièce.

Elle tourna son siège vers la baie vitrée

Bien, ces techniques avaient portés ses fruits, le docteur n'avais pas opposé beaucoup de résistance comme elle l'avais prévu ... il allais falloir vérifier la liste et soutirer les dernières infos au scientifique ... après bien sur il devrais surement disparaitre ... elle se demandait si les fonds étais profonds par ici ? ... Enfin bref il faillais faire authentifier tout cela par la division 39.

Elle sortit en prenant la pochette se dirigeant vers le P.C transmission.

Le docteur est jeté sans ménagement sur le sol de pierre, la porte se referme, il est de nouveau seul.

Il se recroqueville sur lui même et tente de se réchauffer. C'est fini il va mourir ici jamais il n'aurais du mentir a sa tortionnaire, maintenant il n'y a plus aucun recours, plus aucune issue ... les codes ne doivent pas tomber entre les mains des russes ... il doit trouver un moyen de s'évader. Il fouille la pièce du regard, les murs et le sol sont en pierre brut, la lampe qui diffuse la lumière cru de la pièce est encastré dans le plafond dèrrière une épaisse plaque de verre, la porte en métal est aussi encastré dans la paroi.

La seul issue vers l'extérieur est une étroite meurtrière muni d'un barreau.

Il se lève et arrive tant bien que mal a se trainer jusqu’à elle il s'aggripe au barreau glacé et le secoue plus de rage et de déséspoire qu'autre chose ... rien a faire il ne bouge pas. Perdant alors tout controle il hurle de rage et le secoue en s'aggripant a lui, c'est alors qu'il semble jouer un peu... c'est peu de chose mais il bouge d'un centimètre.

Il se force a se calmer, lentement et méthodiquement il tente alors de le déceler...

[...]

- JE VAIS TUER CET ENFOIRÉ JE LE TUERAI DE MES MAINS

L'opérateur radio semblait hésiter a se réfugier sous son bureau ou s'enfuir en courant dans l'escalier en colimaçon de la tour de communication, pour l'heure il assistait a la crise de rage du Capitaine Zukofski.

- IL MA MENTIT SE MISÉRABLE MA MENTIT A MOI JE VAIS LUI FAIRE CRACHER LA VÉRITÉ A CET VERMINE

La division 39 avait authentifié les données... et aucun nom ne correspondait évidament.

l'opérateur blême, lui tendit un nouveau papier

- Capitaine un nouveau message du Q.G de la 39, les ordres stipule que tout les interrogatoires sont suspendu, seul le Capitaine Janor est autorisé a interroger le scientifique ...

- Janor, elle cracha ces mots avec haine, cette pimbêche écervelé ... .C'est mon commandement, c'est mon prisonnier...
- Capitaine l'ordre émane du Major Sargov lui même, ils doivent arriver d'ici 12H. dit l'opérateur d'une voix tremblante .
- 12H ? c'est bien plus qu'assez ... il aura parlé d'ici la, elle eut un sourire remplit de haine, Cette salope ne me piquera pas ma reconnaissance dit t-elle.

Elle prit le porte document puis s'engouffra dans l'escalier

18 Aout, 16h20
Site militaire russe, Nouvelle Zemble ,Fédération de Russie

Un bruit de fond commence à se faire entendre. Bientôt, il se fait plus présent. Un bruit caractéristique d'hélicoptère. En quelques ordres simples, le Lieutenant a mis tout son petit monde à couvert. L'hélicoptère leur passe au-dessus et se pose rapidement dans la base.

18 Aout, 19h16
Site militaire russe, Nouvelle Zemble ,Fédération de Russie

"Ici QG, préparez-vous à recevoir du renfort. Nouveaux ordres et nouveaux codes mis en place. Plus de communications jusqu'à indiqué dans vos ordres de mission. Terminé."

Le Lieutenant fait signe à son binôme de rester sur place. Lui retourne sur ses pas pour aller vers le groupe de surveillance de l'entrée. Le blizzard s'est calmé, mais il faut tout de même garder un oeil sur l'ennemi. Ils sont obligés de se faire plus discrets. La neige tombe toujours en quantités mais elle est plus légère, moins opaque, et les gardes pourraient les repérer. Il pose une main sur le premier homme du binôme.

"Toujours que dalle."

Soudain, il sent un souffle dans son dos. Il se retourne et se retrouve face à cinq hommes portant l'insigne de l'Enforcer Corps. Le premier est un Commandant. Les autres deux Caporaux et deux Sergents. Le jeune officier se met au garde à vous. Un geste du Commandant lui signale qu'il veut les dernières observations.

"C'est une véritable forteresse. Batteries de missiles S-A, mitrailleuses, détecteurs de mouvements, cams, champs de mines, surveillance renforcée à certains niveaux des murs, snipers, de l'outillage de camouflage, mais aucune insigne de régiment. La seule chose qu'on est vu sortir est un véhicule chenillé de transport apparemment. On a aussi repéré une tour de transmissions.

- Voilà vos ordres. Nous on doit libérer le prisonnier.

- "Ordre de soutenir l'équipe d'assaut par tous les moyens dont vous disposez afin de mener l'évacuation du scientifique à bien. Aucunes pertes acceptables." A tous, préparez-vous à l'assaut."

14 Aout 16H15
Site Ноябрь-Зулу RUSSIE OCCIDENTAL MER DE BARENTS OCÉAN ARCTIQUE
Major Dimitri Sargov désignation roi de trèfle
Hélicoptère MI-55 phase final atterrissage...

Par le hublot défilait rapidement le paysage accidenté et enneigé.
Dimitri lisait le rapport concernant le scientifique capturé avec les infos que la division 39 avait pu lui fournir. Il portait son habituel combinaison de combat dissimulé par un chaud parka .

Les seuls autres personnes présentent dans la cabine étaient des soldats d'élites en combinaison NRBC-5 blanche chargé de la protection rapproché de Sargov.

La voix du pilote grésilla dans l'interphone de l'habitacle

- Arrivé estimé dans 5 minutes Major je vous conseil de boucler votre ceinture cela risque de secouer un peu sur la ZA une nouvelle tempête de neige approche .

C'était le capitaine Janor qui pilotait l'appareil, piloter l'aidais a réfléchir disait t-elle souvent.
- Foutu pays qui a eu l'idée d'implanté une base dans ce trou perdu ? grogna Dimitri en ressérant sa ceinture.

L'hélicoptère amorça sa descente

quelques minutes plus tard Dimitri pu voir les remparts de l'imposante forteresse ce profilé a l'horizon, les hautes tours ainsi que le corps principal de l'ancien monastère étaient nettement visible et se rapprochaient rapidement. l'appareil passa au dessus des rempart et lentement se posa sur l'air d'aterissage.

[...]

La porte s’ouvrit de l'extérieur, un petit comité d'accueil nous attendais
ma subordonné le Capitaine Zukofski se tenait très droite, emmitouflé dans une tenue d'hiver, ses bottes campé dans la neige elle lança un regard assassin derrière moi.
- Major Sargov bienvenue j'attendais votre arrivé avec impatience ... sa voix se termina en un chuchotement glacial ce n'est pas le cas de tout le monde ici ...

Je jetta un regard derrière moi, le capitaine Janor son casque sous le coude descendais l'échelle métallique de la cabine.

Je soupira sans rien ajouter les rivalités entre officiers ne me concernais pas le moins du monde.

- Je veut voir le prisonnier Zukofski, je dois l'interroger et m'assurer qu'il ne causera plus de ... nuisance a qui que ce soit dit je d'une voix froide

Elle jeta encore un regard empoisonné auquel répondit Janor par un grand sourir

- Ne me dites pas que c'est elle qui va assurer l'interrogatoire ?
- J'en ai décidé ainsi yaurais t-il un problème ... Capitaine ?

Elle jeta un regard dégouté a Naja puis répondit

- Aucun problème Major ...

Elle tourna alors les talons et se dirigea vers le corps principal.

Naja vient se placer a coté de moi

- Elle semble remonter ces temps ci non ?
Je souris intérieurement
- Elle n'accepte pas que je vous confie la garde du scientifique, je crois quel veut la gloire pour elle seul ...
- Autorisation de cracher Major ?
- Accordé

Elle cracha dans la neige

- Bien assez jouer allez vous occupez du doc je vais régler quelques formalités et je vous rejoint en salle d'inter.

Elle salua et se dirigea vers la rampe d'accès aux véhicules.

De mon coté je pris le chemin du secteur administratif accompagné par trois de mes hommes.

Je gravis deux escaliers traversa quelques couloirs éclairé par des halogènes pour me retrouver dans le secteurs administratif je m’arrêta devant la porte de chef de corps entre, il est assis dans son fauteuil tapotant sur un clavier d'ordinateur, il se met au garde a vous.

- Repos Commandant
il se détend.
- Il me faut, les rapport d'interrogatoire du prisonnier matricule 289/S
Il sembla troublé je m'en aperçus
- Il y a un problème Commandant Patrokine ?
Il semblais de plus en plus mal a l'aise
- Heu camarade Sargov je risque d'aller a l'encontre des ordres si je vous donnais ces formulaires ...
Je fronça les sourcils
- A l'encontre des ordres ?
- Le ... Le capitaine Zukofski a ... écoutez je ne suis pas sur de ...

Je commence a perdre patience je hausse le ton

- Commandant je suis votre supérieur hiérarchique, si vous dissimulez des informations a un supérieur il pourrais vous en couter dit-je d'un ton menaçant répondez a ma question .

Semblant vaincue il soulage sa conscience.

- Le capitaine Zukofski a poursuivi les interrogatoires du prisonnier 289/S malgré les ordres Major et ma ordonné a de garder le silence .

Merde je savais que Natalia était avide de gloire mais a ce point la ...

- Vous n’êtes pas sauvez pour autant commandant je vous consignes dans vos quartiers restez y jusqu’à nouvel ordre moi je m'occupe du Capitaine ...
Je me retourne pour partir.

- Ha oui j'ai faillit oublier ...

Je ne termina pas ma phrase, le sirène d'alarme explosa dans toutes la base.

18 Aout, 19h20
Site militaire russe, Nouvelle Zemble ,Fédération de Russie

Le Commandant a les yeux fixés sur sa montre. Au passage à la vingtième minute des dix-neuf heures, il lève le bras et fait faire un mouvement circulaire à sa main, signifiant le départ de l'assaut. Deux ordres fusent, simples, directs, et les soldats s'exécutent. Les grenades fumigènes volent dans les airs pour arriver sur les remparts et aux pieds de ceux-ci. Le commando Enforcer sort de son couvert, filant vers le mur. Les grappins sont rapidement mis en place et lancés pour venir se bloquer sur le chemin de ronde. Les soldats grimpent rapidement, trois par trois, couverts par un binôme de tireurs embusqués, qui commencent à mettre hors d'état de nuire les militaires russes, mais en évitant si possible de les tuer, idéalement les blesser assez gravement pour éviter qu'ils ne puissent reprendre le combat, mais pas assez pour les faire aller vers un monde meilleur. Les européens sont arrivés sur les remparts nord. Le petit groupe se dirige vers la tour la plus proche au pas de course, les uns derrière les autres. Ils arrivent très vite à la pote de la tour, une lourde porte métallique. L'un des caporaux s'approche de la serrure, et pose une mini-charge explosive. Tout le monde se recule, le Sergent de tête prêt à envoyer une fumigène. La serrure saute, la fumi roule dans l'encablure de la porte, et lâche un nuage de fumée opaque. Les européens entrent rapidement, équipés de lunettes de détection thermique, pointeur laser au canon. Ils prennent position à environ deux mètres des russes. Chacun des soviétique est visé par deux commandos, et un troisième est dans leur dos, prêt à leur exploser la nuque ou la colonne vertébrale. Tous attendent que le nuage se disperse, les russes, plus que les européens d'ailleurs. La fumée retombe progressivement, mais les russes bougent à peine, sentant une présence dans leur dos. Il faut une bonne minute pour retrouver une visibilité normale dans la pièce. Mais les russes sont très surpris de se faire mettre en joue ainsi et bloqué de cette manière. Ils ne bougent pas. L'un des caporaux commence à parler, en russe :

"Où est enfermé le docteur ?"

Le Commandant pointe un ordinateur sur un bureau, à côté de lui.

"Le code du terminal.

- Je...

- Le code où j'explose la cervelle de ton petit camarade.

- Non ! Lui dis pas ! Je mourrais en héros !

- Je, bégaya le soldat, alors que le caporal arme son UPS.45 et le pointe sur la tête de l'autre. Toujours pas de réponse. Maintenant il va user d'un autre stratagème.

- Si tu me le balance pas, il finit paralysé à vie des deux jambes. Et de l'engin qui lui sert à se reproduire, dit l'Enforcer en pointant son arme sur l'entre-jambe du soldat.

- Ok ok... 21 95 Peters."

Le Commandant entre le code. Le terminal s'éclaire, puis le Commandant parvient aux fichiers. Il fait un signe de la main, et les trois russes sont assommés. Mais au moment où il ouvre un rapport sur le docteur , l'alarme se met à sonner. Il jette un coup d'oeil à sa montre, puis à l'extérieur, et lit rapidement le rapport. Il ouvre ensuite un plan de la base. Il situe l'emplacement du doc. Il prend son arme, et met une rafale dans l'unité centrale du terminal, quiest laissé fumant à côté des corps inertes des russes. Le commando sort de la tour. A ce moment, ils sont canardés par un petit groupe présent dans la cour. Deux grenades volent, pour distraire les types en bas, pendant que le groupe continue vers l'escalier le plus proche. Ils se retrouvent en un rien de temps dans la cour. Mais ils ont pris sous le feu d'une mitrailleuse. Ils se mettent à couvert sur l'ordre du Commandant. La riposte est rapide et efficace. Quatre balles pour le mitrailleur, qui tombe, touché à la cuisse. Une dizaine pour éliminer d'une façon similaire les types dans la cour. Le commando peut reprendre sa route.

18 Aout 19H22
Site Ноябрь-Зулу RUSSIE OCCIDENTAL MER DE BARENTS OCÉAN ARCTIQUE
Major Dimitri Sargov désignation roi de trèfle

Je me précipite dans le couloir,je dégaine mon Tokarev et sprint dans le couloir suivie de mon escorte;d'une main j'active ma liaison comm.

- Ici Sargov rapport de situation

L'opérateur du PC sécurité me répond immédiatement

- Nous avons une intrusion au niveau 3 major, un nombre inconnu d'hostile a pénétré en force dans le bloc de détention et progresse a travers le niveau...

Merde le doc ... ça ne pouvait être que des européens,ils venaient pour le scientifique ...

- Initialiser le bouclage intégral du niveau, personne ne dois en sortir vivant est ce bien clair ?
- Affirmatif et pour le scientifique ?
- liquidez les tous
- Recu tirez pour tuer.

Je me rue dans l'escalier, dévale les marches quatre a quatre et sort dans le cour.

Le beuglement des alarmes est encore plus fort ici; les soldats sortent en des casemates en courant, il y a des échanges de tirs.
- Major Attention !
Un de mes hommes me jette a terre, une secondes plus tard une grenade explose a quelques mètres de nous, ce n'est pas passez loin ... je me relève et me jette derrière une caisse en métal

- MAINTENEZ LE TIR DE SUPRESSION NE LES LAISSEZ RÉPLIQUER

18 Aout, 19h34
Site militaire russe, Nouvelle Zemble ,Fédération de Russie

"Groupes 1 et 2 ! En couverture ! Groupe 3 avec moi ! Entrez là-dedans ! Dans dix minutes vous dégagez ! La ZA est aux coordonnées Alpha 9.2 ! L'hélico vous y attend à 19h55 ! On reste en contact !"

Le Commandant suivit d'un petit contingent européen entre dans le bâtiment, dont l'entrée est couverte par ceux restés à l'extérieur. Le calme intérieur contraste avec les nombreux tirs dehors. Le petit groupe progresse rapidement. Ils arrivent bientôt dans la zone de détention à proprement parler. Deux gardes les attendent. Ils sont abattus sans ménagements. Les cellules sont visitées le plus vite possible, seulement de rapides coups d'oeil. Un groupe ennemi surgit de la droite. L'échange de tirs ne dure que quelques secondes. Deux européens sont touchés, ne pouvant plus combattre, mais les russes sont tous hors d'état de nuire aux Enforcers. La flaque de sang s'étale au sol sous les corps ennemis. Le Commandant donne l'ordre d'avancer. Rapidement, les kommandos arrivent au bout du couloir, devant une cellule où se trouve un homme apeuré. La cellule est cassée au couteau, et l'homme sort, tremblant, jusqu'à voir les insignes européennes. Le Commandant lui demande la confirmation de son identité. L'homme acquiesce. Le groupe retourne sur ses pas. Mais du même couloir que toute à l'heure sort une vingtaine de russes qui prennent position en très peu de temps dans le couloir. Les hommes du Commandant ne perdent pas de temps et se planquent dans les cellules proches, et placent un bureau métallique en travers du couloir. Une grenade vole vers les russes. Les tirs s'arrêtent, laissant aux européens la possibilité de riposter. Ils abattent deux ennemis qui fuyaient la grenade. Mais une mitrailleuse est installée et canarde le groupe, qui perd un kommando. Ses collègues tentent une sortie et parviennent à blesser des russes.

Les murs de pierre renvoyaient avec fracas les échos de la fusillade; les membres du commando étaient retranchés derrière un bureau métallique et dans les cellules alentours; Les soldats de la Sureté maintenaient leur position aux angles du couloir et tiraient a tour de rôle. soudain une grenade vola ils s'écartèrent pour se mettre a couvert,Une mitrailleuse fut mise en batterie protégée par les soldats, pilonnant la zone .

Sargov arriva au bout du couloir et vient se placer a gauche du chef de section, il se mit contre lui et lui hurla dans le creux de l'oreille pour couvrir le boucan de la mitrailleuse.

- Sergent quel est la situation ?
- trois blessés et deux morts major, l'ennemi c'est retranché dans le bloc de détention,on arrive pas a les en déloger...

- Il faut en finir. Il activa la liaison comm Janor vous me recevez ?
- 5/5 Major

- Quel est votre position ?

- Dans la cour avec les unités anti-émeutes j'approche du bloc de détention par l'escalier sud, il y a encore de la résistance sur l'entrée principale.
- Combiens ?

- peut etre cinq hommes mais ils se sont retranché il va falloir faire le tour.

- Ok contournez et dites a vos hommes de mettre leurs masques on va gazer tout ça.

- Reçu.

Il changa de canal

- PC coupez la ventilation de la tranche 8 au niveau du bloc de détention et verrouillez les portes
étanches .

Les portes se fermèrent les triples grilles de filtres s'abaissèrent lorsque le groupe de Janor passa la porte.

- tranche 8 isolé et verrouillé

sur l'ordre du sergent les hommes présent mirent leurs masques en quelques secondes puis se remirent en positon pour couvrir l'équipe anti-émeute lourdement armée qui s'avancèrent dans le couloir, les boucliers formèrent un mur de plexiglas sur lequel les balles des commandos ricochaient

- Major, prêt pour les gaz annonça calmement Naja
Il fit un signe
- Section pointez
derrière protégé par les boucliers une demi douzaine de soldats armés de lance grenades levèrent leurs armes chargés chacun d'une cartouche de gaz.
- FEU
dans un bruit sourd les six tubes éjectèrent les cartouches .

"Monsieur ! Ils nous gazent !

- Les fumiers ! Putain trouvez un tissu à vous mettre sur la bouche ! Je me fous que ça tienne seulement deux minutes c'est le temps de se tirer de là !"

Le Commandant ouvre le feu le temps que ses hommes se mettent un truc sur le visage, puis les imite lorsqu'ils peuvent le couvrir. Le gaz se répand vite entre les obstacles et bientôt donne un aspect orangé à la lumière des vieux plafonniers. Les tirs sont toujours nombreux dans le couloir. Des pans entiers de béton commencent à céder, se détachent des murs pour s'écraser au sol en dispersant poussière et gravats. Le plafond ne tarde pas à subir le même sort mais à moindre échelle. Les hommes dehors transmettent leurs difficultés par radio. Le commandant décide d'envoyer les grenades. Il ordonne à la radio le lancer des frags qui volent rapidement. Seul but pour les quelques hommes : sortir le plus vite possible certains commencent à tousser sérieusement. Deux tirs fusent et les grenades explosent, semant le désordre dans les rangs russes. La rapidité des Enforcers est foudroyante et, sans se préoccuper des blessés ennemis et des quelques tirs adverses, ils traversent la zone de combat et filent vers la sortie au pas de course. Ils arrivent bien vite à l'air libre, sous les tirs des mitrailleuses. Tout le monde se met à couvert. Bilan provisoire de l'opération : 4 blessés et un objectif en passe d'être accomplit. A présent, il faut sortir de la base le plus vite possible.

"Faites moi péter ces putains de barils !"

Une dizaine de balles viennent percer les bidons d'essence et, accessoirement, enflammer le carburant, qui explose dans une gerbe de flammes. Profitant de la diversion, la troupe européenne remonte sur le chemin de ronde et parvient à la tour où ils se trouvaient en entrant. La sortie est rapide à effectuer. Ils se retrouvent bientôt ) une centaine de mètres de la base en alerte. Le Commandant contacte le QG :

"Ici unité 1, demandons extraction d'urgence.

- Extraction au point Bravo 6.0 dans sept minutes zéro sept secondes.

- Roger."

La course se poursuit encore pendant presque un kilomètre, jusqu'à un plateau facilement défendable. Le petit groupe y arrive et se met en place pour la défensedu, et n'a qu'à attendre une courte minute pour que le Gadfly 220 se pose sur la zone. Tout le monde monte rapidement à l'intérieur et l'hélicoptère redécolle. Le Commandant se place à côté du chercheur.

"Je sais pas qui vous êtes, mais vous devez avoir de la valeur pour que Paris envoie autant d'hommes pour vous...

- Commandant, nous nous dirigeons vers notre flotte de surveillance en Mer de Barents. Merde ! Missile ! Ca va faire mal accrochez-vous !"

18 Aout, 19h56
Mer de Barents, Eaux internationales

"Capitaine, nous avons perdu le contact radar avec le Gadfly 220.

- Ratissez la zone au radar. Si vous trouvez rien, demandez un balayage satellite immédiat sur une zone de 10 kilomètres autour de la zone ou vous l'avez perdu."

Sargov arriva hors d’haleine sur les remparts du mur d'enceinte, il vit par dessus les créneaux, le groupe d’assaut s'enfuir a travers la plaine.

Il frappa de rage la pierre de son poing

- Merde il vont nous échapper ... et se retournant vers ses hommes ALIGNEZ LES BORDEL .
Les soldats ouvrirent le feu sur le petit groupe qui disparut derrière une congère.
- On ne doit pas les laissez s'échapper vivant, il se tourna vers Naja a coté de lui, Une section avec toi, prend les motoneige et termine le travail, dans ces pleines ils n'ont aucune chance fait vite.
- Bien Major, elle disparait dans l'escalier.

Sargov se tourne alors vers la direction dans laquel les européen ont disparut, Pas un seul dentre eux ne doit communiquer les infos sur ce site et le scientifique ne doit jamais revenir au pays, il en sait trop ...

Un grondement de moteur venue de la cour l'interrompt, quelques instants plus tard, une vingtaine de motoneige s'élancent en rugissant a la poursuite des fuyards a travers la plaine gelée.

la radio du major bip, c'est le PC, il répond.

- Major nous avons un échos au radar, a environ 2,5 Kilomètre au sud d'ici il se déplace rapidement, presque sous la couverture radar, surement un hélico.

Merde l'extraction ...

- Est ce que la signal est suffisament fort pour qu'un missile s'y accroche ?
- Affirmatif Major
- Alors rayez le moi du paysage.
- Dégagez nous une batterie et on s'occupe de ça.

Il hurla a ses hommes d'enlever une des bâches couvrant une des batterie anti-aérienne, ils se précipitèrent, la bâche tomba a terre révélant les redoutables lances missiles.

- Batterie dégagé
- Acquisition de la cible en cour

La tourelle tourna sur elle même pour pointer ses armes de mort.

- Cible verrouillé
- Feu

Deux missiles partirent l'un a la suite de l'autre et fendirent l'air a une vitesse folle.

Sargov prit une paire de jumelle et suivi la trajectoire des missiles, il vit l'hélicoptère au loin, celui ci tenta de faire une embardée pour les éviter mais en vain, il vit distinctemnt les explosions, l'une d'elle arracha littéralement le rotor de queue, le Godfly parit aussitot en vrille et disparut dèrrière une colline, quelques minutes plus tard, une énorme explosion perca l'horizon et un panache de fumée noir s'éleva dans le ciel.

Satisfait Sargov reposa les jumelles

- Envoyez un MI-24 sur la zone pour appuyer le groupe de Janor, je veut que dans une heure toutes trace du crash soit effacé et les cadavres au fond de la mer de Barents.
- Major et pour les survivants ?

Il ne jetta même pas un regard au soldat

- Il n'y aura pas de survivants ...