End War
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 déploiement offensif

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Tom ClancyMaitre des lettres.Maitre des lettres.
Tom Clancy
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MessageSujet: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeDim 12 Aoû - 23:06

10 Aout 9H25
Terrain d'entrainement militaire a l'Ouest de Moscou FÉDÉRATION DE RUSSIE
Colonel Oleg Vadevitch


Vadovitsh ouvrit l'épais dossier relié que son second venait de lui remettre,avant de se mettre dans un coin de la pièce .
Le colonel jeta un oeuil a l’entête de dossier "Rapport état de service 4 Division des Opération Spécial " Il ouvrit le dossier et commença a feuilleter l'épais document, il s’arrêta a l'annexe qui portait sur l'état des troupes, il regarda les diverses affectation de l'unité, Chine, Isfahan et bien sur Moscou ... sale affaire Moscou ... les terroristes adoraient les avions ... Il referma le dossier et nota quelques lignes dans son carnet de note, puis il releva la tête vers son aide de camp.

- Quelle unité est a l'entrainement aujourd'hui ?


Le jeune capitaine réfléchit un instant

- La 4 ème brigade de garde avec le sergent Domitchev mon colonel, si je me souvient bien il s'agit d'une manœuvre en milieu urbain qui est prévu aujourd'hui.
Le colonel se laissa aller dans son fauteuil et sembla contempler son bureau impeccablement rangé pendant de longues secondes.
- A quel heure l'officier de la sécurité intérieur doit il arriver ?
- Il sera la dans une demi-heure
- Bon ...

Il se leva et prit sa casquette poser sur son bureau

- Capitaine faites moi venir une voiture je veut aller observer la manœuvre moi même.
- Bien mon colonel

Il disparut par la porte, Vadevitch prit le dossier et le fourra dans son porte document en cuir, ainsi que le papier émanant du ministère de la défense qu'un officier du FSB venait en urgence pour un entretient privée avec le commandant de la base. Il mit sa veste puis sortit en refermant la porte a clé, il parcourut les couloirs désert du Q.G avant de sortir sur le perron, le ciel était gris et froid, il allait surement pleuvoir, une UAZ patriot attendait le colonel, son second était déja sur la banquette arrière. Vadevitch descendit et pris place a coté du capitaine la voiture démarra et se dirigea rapidement vers la zone de manœuvre.



Zone de manœuvre
Sergent Virgil zugachvili

- NON hurla le sergent d’exercice en voyant une nouvelle fois le soldat se relever de derrière son pan de mur. Bordel espèce d’âne battée combien de fois je vais devoir vous le marteler ! ON NE SORT PAS LA TÊTE TANT QUE LE TIREUR N EST PAS NEUTRALISE !

le soldat se retourna tout penaud et bafouilla

- Sergent je voulais vérifier la présence de mes camarades, je cherchais mon chef pour ...

Le Sergent déjà écarlate vira un peu plus au rouge.

- BORDEL ! DEMITCHEV TU VEUT FAIRE DESCENDRE TON CHEF DE GROUPE ? c'est le meilleur moyen pour indiquer au tireur une cible de choix... votre chef de groupe de mort donc vous l'étes aussi ! Fin de l’exercice aller reprendre vos place exécution.

Les soldats se relevèrent d'un peu partout et quittèrent leurs couverture, l'unité était en manoeuvre, l'objectif de l'exercise étant de prendre un bâtiment a deux étages controlés par un groupe ennemi avec des otages, bien retranché avec de bonnes positions de tir. c'était la deuxième fois que le groupe butait contre le sniper posté a la fenêtre du deuxième étage derrière des sacs de sables.
Dégouté les membres du groupe se remirent a leurs position de départ, ils étaient couvert de boue et trempés jusqu'aux os, mais bien décidé a prendre la place.

Le sergent réfléchit un instant ... puis se tourna vers le deuxième groupe qui été resté en retrait.

- On va changer un peu ... Sergent Denikine votre escadron passe en tete ! et tachez de me réaliser quelque chose de mieux vous êtes des Spetsnaz Bon sang !

A ce moment la voiture du colonel s’arrêta en haut du champ d’exercice, le colonel sortit alla vers le poste d'observation tandis que le sergent remontait.

- Camarade Colonel.
- Repos, alors ?
- C'est un bon groupe mais il ont quelques difficultés répondit le sergent instructeur, j'ai changé la composition de l'assaut nous allons voir ce que cela va donner.
- Bien commencez dit il en prenant les jumelles que lui tendait le capitaine.
Le sergent prit sa radio
- Groupe deux allez y.


[ Bien maintenant tu dirige ton groupe tu te trouve sur le terrain d'entrainement tache de passer et déliminer la menace de ce tireur attention il y a d'autres ennemis aux fenêtres suceptible de causer des dégats... tu as tes hommes avec leur matériel, je reprendrai le post lorsque tu sera arriver a l'entrée]
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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeMer 15 Aoû - 13:08

Zone de manoeuvre
Sergent Artyom Denikine


Artyom Denikine embrassa la vue d'un regard inquisiteur. Le bâtiment gris cassait le relief plat de la zone d'entraînement. Une couleur grise s'implanta profondément dans son crâne. Il se retourna et regarda son équipe. Une poussée d'angoisse grimpa dans son corps. Il n'avait toujours pas bien encaissé sa première grosse opération en Chine.
Il disposa son équipe en formation triangulaire. Ses hommes étaient des vétérans. Ils avaient au moins tous participés aux opérations d'Iran. Il regarda son arme
.

-On y va déclara-t-il simplement.

Il avança courbé en deux, précausionneusment de couvert en couvert. L'entrée de l'édiffice paraissait si lointaine. Bon sang, pensa-t-il, c'est qu'un putain d'exercice ! Il s'accroupit et se colla à un parpaing de béton. Il observa la progression de ses hommes, disciplinés et professionnels. Une pointe de fierté s'empara de lui. Il se pencha à sa gauche et observa le bâtiment de son optique. Il ordonna a Dima et Hulman d'avancer vers le flanc gauche.
Les deux hommes s’exécutèrent.
Il se pencha une nouvelle fois sur sa gauche et vit un reflet à la troisième fenêtre du deuxième étage. Il se roula aussitôt en boule et ouvrit le canal radio :


-Planquez-vous ! A couvert ! Tireur au deuxième étage, troisième fenêtre en partant de la gauche. Restez baissés.

Il risqua un autre regard et distingua une silhouette floue là où il avait vu un reflet. Il se déplaça en rampant le long du parpaing. La progression allait être ardue. Il observa la position de ces hommes et parla dans sa radio :

-Bon, écoutez-moi. C’est ce salopard de sniper qui a fait chier le groupe 1. Gardez la tête baissée surtout. Il est pile au milieu, l’avance frontale est donc complètement hors-jeu. Dima, Hulman ça donne quoi de votre côté ?

La réponse crachota dans son oreillette :

-On n’a pas réussi à atteindre le mur, sergent, mais on peut voir une partie de la façade Ouest, répondit Hulman. Il suffirait qu’on bouge un peu pour la voir totalement. On pourrait le faire si...

-Hors de question Hulman, le coupa Artyom, c’est trop risqué pour le moment.

Hulman était un vétéran et un des meilleurs Spetsnaz qu’Artyom ait pu avoir sous ordres. Il était avec lui depuis l’intervention en Chine. C’était l’un des rares survivants de CeBepo/222. Hors depuis cette mission, Hulman avait un peu trop tendance à ce sentir invincible et les derniers évènements tendaient à lui donner raison.

-Suggestions tactiques ? demanda Artyom.

Il avait pris l’habitude de faire intervenir ces hommes dans ses réflexions stratégiques. Il avait souvent été agréablement surpris.

-On pourrait faire une diversion pour permettre à Hulman et Dima de passer à gauche, dit Viktor, derrière lui.

-Bonne idée, répondit ce dernier. Ils s’infiltreront au RDC et on pourra lancer l’assaut sur les portes fenêtres le long de la façade. Hulman, Dima vous êtes Igor 1; Dimitri, Serguei et Vladimir vous êtes Igor 2 ; Viktor et Boris avec moi, Igor Chef. Bien compris tout le monde ?
Bon, déclenchement de la diversion dans 45 secondes. Tout le monde en place.


Viktor et Boris se déplacèrent rapidement et se retrouvèrent devant lui, à terre devant une barricade de planches de bois. Sa radio crachota :

-Groupe 2 on n’est pas en vacances, prenez moi cette foutue position.

-Bien reçu sergent Zugachvili, on avance vers l’objectif.

-Alors remuez-vous 2 !

45 secondes. Son unité était prête. Il fit un signe de la main et ses hommes levèrent leurs armes vers le bâtiment, simulant les tirs. Il essaya de viser le sniper du 2ème mais ne le trouva pas. Il redescendit son arme et visa les fenêtres du 1er. Une silhouette passa.

-Boom, t’es mort, dit-il.

Il regarda la position d’Igor 1. Ils étaient arrivés au mur Ouest.

Cessez le feu, avancez rapidement vers la dernière ligne de barricade, cria-t-il dans sa radio. Il se leva et courut, tête baissé vers la construction. Boris essaya de le rejoindre mais une voix rugit :

-Melkov, touché ! A terre !

De mauvaise grâce, Boris se laissa tomber derrière Artyom. Viktor rejoignit le sergent caché derrière un morceau de mur en brique. Artyom demanda :

-Igor 2, position !

-Ici Igor 2, Igor chef, on est sur votre gauche. Pas de pertes. On est prêt.

-Bien reçu Igor 2. Artyom pensa à Boris, couché sur le sol.
Il avait honte de lui, il aurait dû dire à Boris quoi faire. En situation réelle, il aurait eu un autre mort sous ses ordres.

-Igor 1, position !

-Ici Igor 1, Igor chef, en place près d’une ouverture. D’après le plan on est juste derrière la première fenêtre du RDC, chef.

-Bien compris Igor 1. Artyom regarda au 2ème étage. Pas de trace de ce foutu sniper. Igor 1, vous placerez la charge dans 70 secondes, à vous.

-Enregistré Igor Chef.

Artyom étudia la scène. C’est trop simple, se dit-il. Il regarda ses hommes. Il regarda son plan, et repassa en vitesse son ordre de mission et sa tactique.

-Dimitri, baisse cette foutue tête, merde ! Hurla-t-il dans sa radio, déchirant les tympans de l’accusé. Il s’adressa à Serguei :
-En combien de temps on explose ces vitres ?

-Si elles sont normales, on n’en aura pas long sergent, j’ai déjà repéré quelques fissures sur deux endroits. Deux coups, un en haut, un en bas, et on traverse sans pépins.

-Alors c’est tranquille, répondit Artyom, un sourire sous son keffieh.Vlad, toi et Dim, vous passez par la deuxième à gauche. Viktor et Serguei la dernière à droite. Je prends celle à droite de la porte. On bouge !

Il se déplaça doucement vers un baril devant l’allée menant à la porte. Ces hommes se disposèrent sur la barricade, prêts à sprinter vers les fenêtres. Plus que 20 secondes. L’estomac d’Artyom se noua et toutes ses interventions défilèrent devant ses yeux. Il les chassa en secouant la tête.
Une détonation sourde déchira l’air.

-Allez ! beugla-t-il

Il s’élança vers la fenêtre aussitôt imité par ces hommes. Il se jeta au sol devant la vitre, prit son AN-95 et frappa la vitre comme l’avait dit Serguei, en haut et en bas avec sa crosse. La fenêtre se fissura. Il prit sa respiration comme avant un plongeon, et sauta dans la vitre qui se brisa sous son poids. Il s’écroula par terre, roula sur le sol et se mit en position de tir allongé.
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Tom ClancyMaitre des lettres.Maitre des lettres.
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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeVen 17 Aoû - 19:54

"Pas mal,pas mal du tout" pensa Oleg Vadevitch bonne gestion du groupe et de la couverture ... "

Le Sergent prit sa radio et parla brièvement

- On va corser un peu la chose ... maintenant qu'ils sont dans le bâtiment nous allons voir ce qu'ils valent en combat rapproché.

A l'intérieur les trois "terroristes" du rez de chaussez entendirent les fenêtres se briser avec fracas, le chef de groupe envoya ces deux hommes vérifier l'entrée, a peine passer la porte ils furent pris sous un tir croisé du groupe deux, le premier fut fauché et s'allongea sur le sol, le second se mit a couvert derrière un pilier en béton, le chef de groupe battit en retraite en refermant la porte en métal menant au deuxième étage du bâtiment.
Avant de monter il installa le fil d'une mine a détente en travers de l'escalier puis battit en retraite.

Le "terroriste"restant vida un chargeur en direction du groupe qui s'était mit a couvert, il dégoupilla une "grenade" et la jeta en direction des Spetsnaz avant de changer de couverture .

[te voila a l'intérieur les otages se trouve a l'étage au dessus, méfit toi il peut y avoir d'autres piège avance prudemment je te laisse terminer la manoeuvre a ta guise ensuite je reprendrai pour débuter la véritable opération]

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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeMer 22 Aoû - 17:39


Artyom était accroupis à côté de Serguei, juste derrière lui se trouvait Viktor et Vladimir. Le couloir de l'escalier était étroit et un terroriste était déjà au sol le second était caché derrière un pilier. De l'autre côté du mur, séparés par le couloir, dans la même position que la sienne se tenaient Hulman et Dima. Légèrement derrière et debout, Dimitri surveillait leurs arrières. Artyom jeta un coup d'œil vers l’escalier et vit distinctement la grenade voler vers eux.

-Baissez-vous ! hurla-t-il.

L’objet cylindrique roula et explosa, libérant sa charge de plâtre sur les murs et le sol. Aucun de ses hommes ne fut touché. Artyom réfléchis rapidement et fouilla les rangements de son gilet pare-balle. Il en sortit une grenade fumigène, puis se retourna vers Hulman, juste devant lui.

-Grenade, déclara-t-il en signes.

Artyom avait toujours mis un point d’honneur à faire apprendre le langage des signes à ses hommes. Très pratique lorsqu’il se retrouvait très proche de l’ennemi, comme ici.

-Compris, signa Hulman en retour.

Artyom se retourna indiqua la grenade à ses hommes et sortit son masque à gaz, imité par les autres spetsnaz. Hulman dégoupilla sa grenade et la lança loin vers l’escalier, tandis qu’Artyom fit rouler la sienne plus proche d’eux. Il y eu deux détonations sourdes et rapidement le couloir et les salles autour furent envahies par une fumée grise très épaisse.

-Attaque, attaque, ATTAQUE ! cria Artyom d’une voix étouffé par son masque.

Hulman se leva et se précipita dans la fumée, suivit par Artyom et Dima. Une quinte de toux violente leur indiqua la position du terroriste. Artyom le trouva, recroquevillé derrière un pilier, suffoquant et crachant de la bile. Hulman se jeta sur lui et Dima lui passa les menottes.
Artyom fit signe a Dimitri et Vladimir de le transporter dehors. Dimitri se chargerait de le surveiller. L’escouade se disposa devant l’escalier, Artyom et Dima en premier.

-D’après les infos, les otages sont en haut, alors, faîtes gaffe, dit-il.

L’escouade avança lentement et se retrouva au premier étage. Ils retirèrent rapidement leurs masques. Artyom inspecta le couloir. Trois portes de chaque côté.

-On reprend les anciens groupes, Dima tu rejoins Igor 2 et Ulman tu me suis, déclara-t-il. En avant.

Igor 1 se dirigea vers la droite et Igor 2 partit dans l’autre sens. Artyom se plaqua à gauche de la première porte, son An-95 pointée cers le bas, sa main, couverte d’une mitaine noire sur la poignée. Viktor se positionna en face de lui et Hulman s’accroupis devant la porte de bois. Artyom leva trois doigts, et les descendit successivement. Au pouce il ouvrit violement la porte en priant pour que les otages s’y trouvent. Hulman se rua à l’intérieur aussitôt suivi par Viktor et Artyom.
Dans la pièce se trouvait quatre personnes, assises sur des chaises en plastiques, les mains bandées ainsi que leurs yeux. Ils geignaient et gigotaient sur leurs chaises. Artyom contacta Igor 2 :

-Igor 2, ici Igor 1, vous avez les otages ? A vous.

-Ici Igor 2, confirmons présence d’otages, on se prépare à leur évacuation.

-Négatif Igor 2, il y a encore un contact hostile dans le bâtiment, laissez les otages où ils sont on les prendra plus tard.

Artyom fit signe à Hulman et Viktor de poser les otages au sol. Il sortit de la pièce et se dirigea vers l’escalier au bout du couloir gauche qui menait au second étage. Il secoua la tête et massa sa nuque, le casque lui pesait et ses bras étaient engourdis. Le groupe se plaça devant les escaliers. Artyom en avait assez de ces marches. Il disposa ses hommes et grimpa, à côté de Hulman, les marches. Il faisait très sombre et Artyom alluma sa lampe, enjoignant son équipe à faire de même. Quelque chose scintilla une seconde dans le faisceau de lumière de Hulman. Artyom stoppa net sa progression et attrapa le gilet de Hulman pour le tirer violement en arrière. Hulman faillit tomber à la renverse. Artyom éclaira ce qu’il avait vu. Un mince fil de fer, tendu sur une marche. Hulman déclara gravement :

-C’était magique sergent, tu m’as sauvé la vie

-Personne ne crève sous mes ordres pendant un entraînement, répondit Artyom. Sergeï, viens m’aider à désamorcer cette cochonnerie.

L’ingénieur monta quelques marches et s’agenouilla près d’une petite boîte noire placée au bord gauche de la marche. Il sorti une paire de pince et un sécateur et s’activa
sur la boîte. Il tendit à Artyom un sécateur tout en disant :

-C’est dégagé chef

Artyom coupa le fil et rendit le sécateur. Il reprit son arme et avança. Viktor arriva le premier à la porte de métal et plaça une charge explosive légère dessus. L’escouade
se mit à couvert. Une détonation brisa le silence et la porte sortit de ses gonds et tomba dans le couloir du dernier étage. Les spetsnaz arrivèrent dans le couloir, trois portes s’offraient à eux. Artyom savait qu’il devait faire le bon choix. Il baissa son keffieh et mit ses mains en portevoix :

-Ici le sergent Denikine, nous sommes la brigade des Gardes Septsnaz, vous êtes cernés. Vos hommes sont hors de combat, vous avez échoué, rendez-vous !

Hulman regarda Artyom interloqué. Artyom haussa les épaules et remonta son keffieh. Il se prépara à disposa son groupe quand la porte la plus à droite s’ouvrit et qu’un homme en sortit, les mains sur la tête. Serguei et Vladimir se jetèrent sur lui. Dima le menotta et le releva. Hulman sortit de la pièce du dernier terroriste avec deux armes dans les mains.

-Si j’avais su, murmura Artyom.

Il ordonna a son groupe de récupérer les otages et ouvrit le canal radio :

-Sergent, ici Denikine, dernier hostile neutralisé, otages en cours d’évacuation, opération terminée.


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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeDim 26 Aoû - 10:43

Félicitation sergent ... l'exercise a été instructif, vous les avez bien formé.

- Merci camarade Colonel

A ce momment une jeep s'arrete a la hauteur des officiers, un petit homme en civil en descend, une sale tete de fouine et des petits yeux cruels. il salut le colonel et se présente : Commandant Liev Noskov : FSB il éloigne le colonel du groupe et entame la conversation.

- Nous avons un problème colonel Vadevitch, nous avons une menace terroriste confirmé.
- Les ultra-nationaliste ?
- Nous n'avons pas assez d'information pour pouvoir l'avancer a cette heure... mais cela reste fort probable
- De quoi s'agit--il ?
- Tout ce que vous avez a savoir c'est qu'il s'agit d'une cache d'arme et que nous voulons le chef de cette cellule vivant pour interogatoire.

Oleg resta un momment silencieux, il détestait la sécurité intérieur.

- Très bien je vais dépécher une équipe
- Je vous donnerait tout les renseignements en temps utile lors du brieffing.

Les deux hommes se séparèrent, le capitaine rejoint son supérieur

- Dès que les hommes de l'unité un serons reposé vous me les envoyés en salle de briefffing ... on a une alerte terroristede niveau 2
- A vos ordre colonel

[...]

- Putain sacré bon boulot sergent on leur en a fait voir de toutes les couleurs pas vrai ? dit un des soldatsdu groupe deux.
- Ca va etre quoi la prochaine fois ?

Les hommes étaaient revenu a leur baraquement et se détendaient en jouant aux cartes, certains dormaient, d'autres écrivaient a leur famille.

Vladimir s'approcha de Artyom - Sergent vous avez vu le type en civil tout a l'heure sur la zone de manoeuvre ? ca puait le FSB a plein nez ! vous pensez qu'on va etre déployé ?


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Artyom DenikineSptsnaz, Сержант/SergentSptsnaz, Сержант/Sergent
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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeMer 29 Aoû - 13:54

Artyom considera la question de Vladimir un moment. Le FSB ? Et puis quoi encore ? Il fixa Vladimir:

-Franchement Vlad, même si c'était le cas, en quoi ça nous regarde ?demanda-t-il l'air las.

-Bha, dans l'avion, c'était pas des terros normaux, ils ont tout chopé vite fait au FSB, peut-être que c'est les ultras...

-Tu te fais trop de soucis, s'ils nous ont parachutés à Moscou c'était parce qu'il voulait qu'on se reprenne en main avant d'aller de nouveau en opé militaire. On va pas rester éternellement dans le contre-terro.

Vladimir inclina sa tête et se retourna vers sa couchette en marmmonant sur l'intêret du FSB. Artyom ignora ses jacassements et s'en alla vers son bureau dans la pièce à part des sous-officiers. Il y avait le sergent du groupe 2, assit sur un canapé trop vieux en train de siroter un café. Artyom lui fit un signe de tête auquel l'autre répondit. Pas un mot, Artyom savait que l'autre sergent était consummé par l'amertume de la défaite, Artyom n'avait que trop vécu ce sentiment.
Artyom s'asseya sur la chaise en bois froide et sortit son vieux carnet. Il raya ce qu'il avait à faire pour aujourd'hui et regarda ce qu'il avait à faire pour les jours suivant. Dans le bâtiment ses hommes et ceux du groupe 2 se détendait. Hulman disputait une partie avec plusieurs soldats de l'autre groupe. Artyom savait qu'il allait gagner, non pas grâce à ses talents, mais parce qu'Hulman était le roi des tricheurs.
Un jour, il se fera crever la peau par un mafieu, se dit Artyom.
Un jeune lieutenant entra. Artyom se leva et le regarda:

-Le colonel Vadevitch veut vous voir, tout de suite, déclara le nouveau venu.

Les deux sergents se levèrent. Le jeune lieutenant sortit. Artyom entra dans la partie réservé aux soldats et cria:

-Rassemblement ! Le colonel veut nous voir, prenez équipement et autres, soyez prêts ! Pas de fautes, on est avec un gradé, okay ?

Il y eut quelques murmure de désapprouvement mais les soldats se levèrent et rapidement prirent leurs équipements et bardas. Artyom récupera son gilet pare-balle ainsi que son AN-95. Il chercha du regard son Veresk et se souvint qu'il l'avait déposé à l'Armurerie. Il aggripa son keffieh, réfléchit un instant et l'enroula juste autour de son cou puis pris sa casquette cubaine verte et sortit.

Il trotina dans la cour betonnée grise et s'arrêta pour regarder de loin le bâtiment de commandement. Artyom avait toujours eu une sainte horreur des gradés qu'il tenait souvent en piètre estime. Son équipe le rattrapa. Artyom se remit à avancer et finit par atteindre le bâtiment. Il entra dans la salle principale où se tenait le colonel Vadevitch, un capitaine et le jeune lieutenant.

-Asseyez-vous messieurs, invita le colonel en indiquant plusieurs chaises autour de tables et d'écrans.

Les spetsnaz s'asseyèrent, les deux sergents l'un à côté de l'autre. Le capitaine alluma plusieurs écrans et un projecteur afficha une carte sur un mur. Plusieurs notes l'accompagnait. Le colonel s'approcha de la carte et la pointa avec un stylo.

-Voici l'ancienne zone industrielle de la ville de Tver. On appelle cette zone Proletarskiy rayon. Elle se situe à 175 km de Moscou. Elle est composée d'une ancienne centrale au charbon et d'un complexe d'usines désaffectées. Elle sétend sur 5km vers l'Ouest. Plusieurs lignes de chemins de fer la traversent. Mais depuis quelques temps, la police locale a verrouillé l'accès en élevant des grillages autour pour chasser les squatters.

Le jeune lieutenant sortit de la salle puis revint très rapidement et chuchota à l'oreille du colonel. Ce-dernier ocha la tête et reprit son exposé.

-Bien, ce que je vais vous annoncer est classé confidentiel, je ne veux pas l'entendre répeter ailleurs que dans ces murs. Comme vous le savez, à ce moment il tapota les écrans et des photos de visages d'hommes et de femmes apparurent, nous avons un grave problème avec la ré-émergence des groupuscules ultras-nationalistes.

Vladimir regarda en coin Artyom, ce-dernier se renfrogna.

-Plusieurs cellules sont sorties de l'anonymat et ont déclenché une vague d'attentats dans la région de Moscou. Le FSB, Vladimir sourit, a élaboré plusieurs actions de contre-terrorisme. C'est ainsi qu'ils ont pu remonter la piste d'une cellule importante, jusqu'à son quartier général secret. Et vous vous en doutez déjà, cet endroit n'est autre que Proletarskiy rayon.

Le projecteur changea d'image et la carte s'agrandissa et se précisa. On distinguait des lignes de bâtiments d'un côté, et de l'autre une ancienne construction, très grande. Plusieurs bâtiments, dont la grosse centrale furent entourés d'un cercle rouge. Le colonel ordonna au capitaine de distribuer des enveloppes:

-Vous ne les ouvrirez qu'une fois sur place. Nous ignorons le nombre d'hostiles dans cette zone, mais nous savons qu'ils sont disposés dans trois bâtiments au sud de la rangée d'usines et qu'une cache d'armements est située dans les sous-sols de l'usine.

Vadevitch trouvait cela parfaitement ridicule. On ignorait le nombres d'ennemis, mais on savait où ils cachaient leurs armes et qui plus est, on savait qu'elles étaient au sous-sol. Le FSB était décidement ce qu'il detestait le plus. Il poursuivit.

-Vous serez déployés dans la fin d'après-midi. Vous serez héliportez jusqu'à Torzhok, à 60km de l'objectif. Pour ne pas éveiller les soupçons trop tôt de l'ennemi, vous serz ensuite transporté en véhicules vers Proletarskiy rayon. les détails de votre mission sont fournis dans les enveloppes, vous les ouvrirez pendant le second trajet. Des questions ?

Artyom regarda son enveloppe cacheté et réflechis à la situation. Il se râcla la gorge:

-Excusez-moi monsieur, commença-t-il, mais si c'est le FSB qui s'en charge, en quoi le GRU est impliqué ? Pourquoi ne font-ils pas appel à la police ?

-Très simple sergent Denikine, répondit le colonel, le FSB a mobilisé beaucoup de ses troupes pour lutter contre les éléments rebelles de Chine et d'Iran. Vous êtes l'une des rares unités de commandos, rompues au combat anti-terroriste et militaire, disponible en ce moment même. Le FSB n'a que faire que vous soyez spetsnaz ou pas. Il leurs faut des hommes. N'oubliez pas que ce ne sont pas des criminels de base, ce sont de dangeureux terroristes.

Artyom hocha lentement la tête.

-Bien, d'autres questions ? Parfait, alors tous à vos armes et bagages, départ dans 2 heures. Rompez.

Artyom et l'autre sergent saluèrent le colonel et sortirent avec leurs hommes. Hulman s'approcha d'Artyom:

-He bien, he bien, on reprend du service camarade sergent ? ricanna-t-il

-Déconnes pas, c'est du costaud cette fois, l'avion à Moscou c'était rien, répondit Artyom d'un ton grave.

Il entra dans l'Armurerie et récupera son Veresk et sortit pour préparer ses troupes.
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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeSam 1 Sep - 1:49

Ville de Tver zone industriel
Proletarskiy rayon ancienne gare de triage [Q.G des forces ultra-nationaliste]
Natalia Timochenko


Les camions venaient d'arriver, les gardes refermèrent le portail roulant métallique, L'ancienne gare de triage était un vaste batiment en brique datant de l'air soviétique avec des toitsincliné en verre tellement crasseux que la lumière avait du mal a passer. Des poutrelles métalliques soutenaient le plafond vouté sur toute la longeur du batiment, des rails couraient entre des quais déserts, des wagons rouillés et pourissant étaient encore sur les rails attendant un départ qui ne viendrait jamais.
Au fond, en hauteur se trouvaient les anciens locaux des cheminots,C'est la que les dortoires avaient été aménagés pour la soixantaine de combattants que comptait la cellule.

On frappa a la porte en fer, Elle émerga difficlement d'un sommeil trop court, elle se redressa sur son lit de camp et jeta en direction de la porte :

- Ouais c'est pourquoi ?

Une voix étouffé lui répondit.

- La cargaison vient d'arriver, les camions sont la.
- Ca va j'arrive

Elle roula dans le lit et se pencha pour remettre ses bottes, elle se leva et alla se passer un coup d'eau sur la figure et se contempla dans la glace. Natalia Timochenko avait des traits fin et un visage dur, elle avait des cheuveux brun foncé presque noir des yeux gris un nez fin et un menton allongé, une bouche étroite qui ne souriait que rarement. Timochenko dirigait depuis un an la cellule terroriste "étoile rouge" et y fessait régner une dicipline quasi militaire, c'était une ancienne de l'armée régulière comme la pluspart de ses hommes d'ailleur, elle avait eu le grade de Capitaine avant de faire déffection et de rejoindre le mouvement ultra-nationaliste.

Elle portait un débardeur noir, un treillis militaire et des rangers, elle ouvrit la porte et passa un couloir puis un autre avant de se retrouver sur une passerelle métallique surplombant la zone de stockage, les trois camions venaient de s'arreter les uns a cotés des autres, elle vit ses hommes commencer a décharger des caisses en bois. Elle alla vers l'escalier,croisant deux gardes armés de fusils d'assaut Nikonov et de Versek, elle descendit les marches branlante et arriva sur le sol de béton, son second un ancien officier d'artillerie Liev Dimasko vient a sa rencontre.

- Camarade Timochenko la cargaison est arrivée
- Suis pas aveugle grogna t-elle mal réveillé

Elle slaloma entre divers tas de matériel et de caisses en tout genre et arriva a la hauteur des camions, ces hommes s'écartèrent des caisses.

- Pas eu de problème ?
- Aucun, a croire que tout les flics du secteur se sont donné le mot

Elle tandit la main, on lui passa un pied de biche avec lequel elle fit sauter le bois d'une des caisse, elle reposa le levier puis elle en sortit un AK-104 qu'elle épaula tout en controlant l'arme.

- Combien ?
- Cinquante fusil d'assaut, une demi douzaine de RPK une trentaine de pistolet mitrailleur SR3, six SVD Dragounov une dizaine de RPG-14 j'ai pu me procurer égallement du matériel déclassé Européen, jai une demi douzaine de fusil a pompe M4 Benelli, quelques FAMAS ainsi que une caisse de pistolet mitrailleur Américain.
- C'est tout ?
- J'ai des grenades et tout ce qu'il faut en munitions il va falloir attendre un peu pour les gilets par-balle mais j'ai pu en récupérer une douzaine mon contact fournira le reste d'ici deux trois jours.

Elle reposa le fusil dans la caisse

- Parfait distribuer les fusils aux gars que tout les gardes soit armés, donné les Dragounov aux trois tireurs que tout le reste soit stocké en lieu sur Que les camions repartent dès le déchargement terminé.
- Bien Camarade
- Au boulot exécution

Elle tourna les talons et se dirigea vers les ancienne remise tandis que les hommes terminaient le déchargement.
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Artyom DenikineSptsnaz, Сержант/SergentSptsnaz, Сержант/Sergent
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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeLun 5 Nov - 0:15

10 août 15H33
Trois véhicules VBR, groupement K, en direction de Proletarski rayon.
Route régionale 134, Moscou-St Petersbourg, Fédération de Russie


Artyom méditait, bercé par la route, dans le siège inconfortable du VBR noir au centre du convoi. Cela faisait désormais 20 minutes qu'ils étaient arrivés en Locuste à Torzhok. Son groupe, K-2, était enfermé dans leur boîte de conserve blindée depuis seulement 20 minutes et déjà Dima manifestait sa claustrophobie.

-Mais, comment t'as fait en Iran ? Plaisanta Hulman.

Dima était le dernier arrivé dans l'unité d'Artyom. Et Hulman semblait l'avoir pris sous son aile. L'habitacle sombre était plongé dans un état de tension palpable. Artyom avait toujours vécu avec cette peur avant toutes ses interventions. Pourquoi pas maintenant ?
Il consulta sa montre, 15h35. Il ouvrit ses poches et en sortit l'enveloppe marron « offerte » par Vadevitch. Une feuille de mission comme tant d'autres. Style simple et précis.

« Nom de code: Crépuscule/12

Objectifs A

-Neutraliser la cellule connue sous le nom de « étoile rouge ».
-Capturer la cible « Anastasia ».

Objectifs B

-Récupérer les cargaisons d'armes arrivées dernièrement.
-Récupérer les plans d'attaques ennemis de la région et feuilles de contact.

Défenses ennemies

Défense statiques.

-Nombre inconnu d'hostiles (supposition: 40~50) probablement équipés d'armes lourdes.
-Véhicules de transports de type militaire.

Évacuation

Aucune évacuation, la zone doit être prise. »


Haaa... Le FSB, songea Artyom. Restez obscur, mais pas beaucoup quand même pour que la mission soit menée à bien. D'après les instructions données plus tôt, le groupe d'Artyom se chargerait d'entrer dans la zone, tandis que K-1 et K-3 attireraient les tirs ennemis vers eux et tenteraient de capturer la chef ennemie. On lui en avait fait une description physique, mais Artyom ne connaissait pas son vrai nom.
Il leurs restait à peu près un quart d'heure avant d'entrer en action. Les forces de police avaient été sommées de rester tranquillement chez elles et de ne rappliquer quand cas d'extrême urgence.

-T'en pense quoi toi, des ultras ? Demanda Viktor à Sergeï.

-Pas grand chose, à par le fait que leur technique pour revendiquer leurs idées est pas la bonne.

-Ce qu'ils disent est parfois intéressant.

-Certes, mais, l'URSS a eu son temps et les fachos aussi.

Viktor hocha la tête et retourna au nettoyage de son arme. Artyom vérifia son chargeur et l'inséra dans son AN-95. Il ne connaissait pas le sergent du groupe K-3, des septsnaz tout frais sortis des classes qu'on avait fait venir en renfort, « au cas où » avait dit le colonel. Le VBR avalait le bitume de la route craquelée. La radio du conducteur crachota, mais Artyom ne parvint pas à discerner les paroles de l'émetteur. Le copilote dodelina de la tête et se leva, et entra dans le compartiment des passagers. Il s'adressa à Artyom:

-Le QG indique que notre infiltré a répertorié les emplacements des objectifs, mais aussi que les guetteurs ennemis ont repéré notre convoi.

Artyom prit un air grave et se mordilla l'intérieur de la joue.

-On va devoir changer notre angle d'attaque alors...

-Négatif, le QG a prévu quelque chose.

-Quelque chose ?

-Ils n'ont pas précisé quoi.

Le copilote se redressa et retourna s'assoir. Artyom médita sur les derniers paroles de l'homme. Un truc de prévu...

10 août 15H42
Centre provisoire d'opération de contre-terrorisme,
Torzhok, Fédération de Russie


Le colonel Vadevitch consulta sa montre. Il se retourna et fit face aux écrans tactiques. Il regarda la vieille carte maronné de la région. Proletarski rayon était entouré en rouge. Il se dirigea vers les consoles où des techniciens contrôlaient les flux d'informations. Pour cette mission, toute la base avait été mise en état d'alerte. Une odeur de café assailli ses narines. La salle ressemblait à une grande et ancienne salle d'école boisée.

Il se rapprocha des consoles de communication.

-Le groupement K a été prévenu ? Demanda-t-il.

-Affirmatif monsieur, lui répondit un jeune caporal appuyé sur une table au-dessus d'un opérateur.

-Bien, envoyez les groupements L et M pour neutraliser les guetteurs ennemis.

L'homme fit un mouvement de confirmation avec sa tête. Et Vadevitch retourna a ses occupations. Encore 10 minutes.

10 août 15H45
Quatre pick-up Taurus, groupements L et M, en direction des décharges sur les bords de la route 109. Route régionale 88, Fédération de Russie


Les véhicules noirs, sortis de nulle part fonçaient sur l'asphalte toutes sirènes hurlantes. Les quelques voitures présentes s'écartaient précipitamment sur le bord. Une intersection surgit et deux véhicules partirent sur la gauche tandis que les autres continuaient sur la route principale.
Le groupement L suivait la route 34 et les deux véhicules freinèrent violemment devant un chemin de terre amenant vers l'entrée principale de la décharge. 6 hommes en noir et bleu foncé lourdement équipés en sortirent et se postèrent le long du chemin. Le groupement M s'arrêta lui près de la clôture de la décharge. Les deux groupes verrouillaient les deux sorties de la zone.
Les hommes du groupe M arrachèrent une partie de la clôture et entrèrent dans la décharge. Ceux du groupe L escaladèrent la grille et se dispersèrent par deux dans la décharge. Il y eu quelques échanges de tirs. Puis les commandos de police retournèrent à leur véhicule.
Le chef des deux groupes ouvrit sa radio:

-Ici L et M, zone sécurisée, les rapaces sont neutralisés, je répète les...

10 août15H49
Centre provisoire d'opération de contre-terrorisme,
Torzhok, Fédération de Russie


L'opérateur se retourna vers le colonel Vadevitch.

-Monsieur, les guetteurs sont neutralisés.

Vadevitch hocha la tête. Même grâce à l'intervention rapide de l'unique commando FSB, les ultras allaient être prévenus. Il consulta sa montre. Le convoi ne serait sur les lieux qu'un peu après 16H. Il regarda la carte de la région et se servit enfin une tasse de café. Le jeune capitaine à côté de lui pianotait sur un ordinateur. Vadevitch se sentait extrêmement calme malgré l'agitation environnante.

Un sergent vint lui transmettre une feuille fraîchement imprimée. Une transcription des communications entre les guetteurs et leur base. Mauvais ça pensa-t-il, les guetteurs avaient transmis qu'un convoi descendait vers la base. Il réfléchit un instant. Ils n'avaient pas précisé la nature du convoi. Un espoir subsistait. Leur diversion préparée à l'avance ne servirait pas à rien. Mais, ils devaient faire coïncider le tout et ce ne serait pas facile.
Il s'approcha du capitaine et lui dit:

-Envoyez la diversion, nous avons encore une chance.


10 août 15H52
Trois véhicules VBR, groupement K, en direction de Proletarski rayon.
Route régionale 105, Moscou-St Petersburg, Fédération de Russie.


Artyom faisait jouer le cylindre entre ses doigts. Un cylindre vert métal, renfermant une charge explosive brutale, une grenade en somme. Il l'a remit dans l'étui de même forme de son gilet et remonta pour la troisième fois ses mitaines. Un vieux tic. Le copilote s'agita et demanda à Artyom de les rejoindre.

-Quoi ? Bougonna Artyom en arrivant dans l'habitacle avant.

Le second du conducteur pointa la route à travers les fentes du VBR.

-Je viens de les repérer au radar, ajouta-il.

Une petite file de patrouilles de police bleues et blanches dépassaient le convoi, dans les flashs de lumière bleus des gyrophares. La radio du VBR de tête grésilla:

-K-2 ici K-1, il s'agit de la diversion envoyée par le QG, ne vous en occupez pas.

Artyom regarda attentivement le nombre croissant de voitures de police qui les dépassaient. Il devait y en avoir un peu plus d'une dizaine. Il comprit le stratagème. Faire croire à un assaut de la police sur un côté de la zone pour laisser les spetsnaz lancer leur attaque surprise sur l'autre.
En soupirant il se retourna vers sont siège et se réessaya sur le siège inconfortable mais devenu familier.
Juste avant qu'il ne termine son mouvement, le pilote indiqua qu'il ne leur restait plus que 10 minutes avant l'arrivée sur leur objectif.
Artyom accrocha son Veresk et soupesa son AN-95. Il enleva le chargeur et le replaça dans l'arme dans un craquement métallique. Hulman l'imita et frotta nerveusement le manche de son AK. Serguei vérifiait ses trois cutters et finit par remballer sa trousse à outils. Boris inséra un chargeur son Makarov et le rangea dans son étui avant de passer son AN-95 en bandoulière. Viktor passa sa cagoule sur sa tête et enfila son casque. Artyom tapota le sien à l'adresse de Dima, qui le mit aussitôt, en se débattant avec les sangles. Vladimir rangea son Mp3 et défit et refit les lacets de ses rangers. Dimitri joua un instant avec son couteau, le rangea et mit ses lunettes antifumées sur ses yeux.

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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeLun 5 Nov - 23:27

15H54
Q.G des forces ultra-nationalistes/bâtiment central
NataliaTimochenko

Natalia passa la dernière boucle de son gilet pare-balle, elle vérifia la présence de son Tokarev sous aissel et commence a remballer rapidement ses affaires. Elle alla vers la table de sa petite chambre et débrancha le Pc portable tout en fourrant les divers papiers qui trainaient dessus.

Les flics ... putain fallait bien que ça arrive ... mais rien n'est perdu, le temps qu'ils arrivent en masse nous aurons mis les voiles depuis longtemps... nous rejoindrons la deuxième cache a moins de vingts kilomètre d'ici, le matériel doit arriver a destination ... la réussite de l'offensive en dépend.

La porte s'ouvre, révélant un de ses lieutenant en tenue de combat.

- Camarade Timochenko les camions sont prêts a partir toutes les caisses on été chargés, les hommes se rassemblent prêt de l'entrée Sud, seuls les tireurs sont restés a leurs poste comme selon vos ordres.

- Ok les flics ?

- l'avant garde vont leurs tendre une embuscade du coté de la décharge ils les maintiendrons a distance le temps que nous quittions la zone.


- Alors ne trainez pas ! je veut que cet endroit soit totalement vide d'ici vingts minutes.


L'homme hocha la tête et disparut dans le couloir, Natalia termina son sac et le jeta sur son épaule, elle jeta un dernier regard pour vérifier si elle n'avais rien laisser, ce n'étais pas le cas, sans un regard en arrière elle quitta la pièce. elle parcourut rapidement la distance qui la séparait de la sortie, elle se retrouva sur la passerelle, elle apercut au bout du bâtiment les véhicules du convoi : cinq camions trois voitures, ces hommes étaient en train de se regrouper.

Elle courut vers le convoi. Liev Dimasko lui fit signe de lamain, tout était pret. Elle fonça vers le véichule de tête, une Lada Noir.

- En avant bordel on s'arrache !

Elle ouvrit la portière et s'engouffra a l'intérieur alors que la voiture démarrait en trombe
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Artyom DenikineSptsnaz, Сержант/SergentSptsnaz, Сержант/Sergent
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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeVen 14 Déc - 23:41

15h55
Trois véhicules VBR, groupement K
Sortie Est de zone contrôlée par les ultras nationalistes
Proletarski Rayon, Fédération de Russie


K-2 était prête, intégralement prête. Le QG venait d’informer que les unités de police venaient de se poster sur la sortie Sud et se préparait à donner l’assaut. Artyom balança lentement sa tête en arrière et son casque toucha la paroi métallique. Il inspira profondément et baissa son masque anti fumée. Ils étaient presqu’arrivés sur zone.
Sa tête partie brutalement dans le sens inverse et le VBR s’arrêta soudainement. L’équipe fut secouée et des plaintes s’élevèrent. Leurs radios crachèrent :

-K-1 à tous les K ! Véhicules inconnus sur notre route, ils vont vers nous ! Je répète ils sont en face de nous !

Et merde… Pensa Artyom. Il prit sa radio :

-Base Crépuscule, base Crépuscule, ici leader K-2, bon sang qu’est ce qui ce passe ?

-Leader K-2, ici base Crépuscule, répondit une voix grésillant, transmettez l’ordre d’intervention, vous devez intervenir maintenant.

-Bien reçu base, terminé.

Artyom se leva et fit signe à son unité de faire pareil. Il activa le canal commun :

-Ici K-2, ordre d’intervention directe, intervention directe ! Déployez-vous sur les bords et attendez repérage.

Il se retourna et fit signe au copilote d’ouvrir les écoutilles.

-Allez, allez, en avant ! Invectiva-t-il ses hommes.

Son escouade sortit rapidement du véhicule. Il foula le sol bétonné et observa la friche industrielle qui l’entourait. Sur les bords du groupement, les spetsnaz se déployaient en entourant leurs véhicules. Plusieurs tirs fusèrent autour de lui et ricochèrent sur les bâtiments aux alentours. Il fit avancer ses hommes en deux colonnes, séparés par le VBR. Il remarqua que le sergent de K-3 faisait de même.
Il y avait quelques échanges de tirs, mais pour l’instant, ses camarades n’avaient pas vraiment engagé l’ennemi, trop surpris de cette rencontre inopinée. Les hommes de K-1 étaient regroupés à l’arrière de leur véhicule. Un des leurs était allongé par terre et deux soldats étaient penchés sur lui. Du sang coulait. Artyom s’approcha du sergent de K-1.

-Comment c’est arrivé ?

-Ils ont été plus rapides que nous, fut tout ce que lui dit l’homme au regard perdu.

-Merde, répondit Artyom. Ecoutez Sergent.....

-Shoukoï.

-Ecoutez Shoukoï, c’est le bordel, mais on va leur faire payer. Préparez vos hommes à partir sur la gauche. J’irais à droite. Il activa sa radio. K-3 ?

-Je suis presque à votre hauteur 2.

-Je veux que vous arrosiez ces enfoirés le mieux que vous pouviez d’ici 45 secondes, à vous.

-Ca marche 2.

Artyom réorganisa son escouade, Hulman et Viktor en premier, Dima et Victor, Serguei et Boris, et Vladimir et lui en dernier. De plus en plus de tirs ricochèrent sur le VBR. Des éclats étincelaient sur le sol et les bâtiments détruits. En face, un petit muret, une excellente couverture.
45 secondes.
Les soldats de K-3 s’espacèrent accroupis des deux côtés du convoi et tirèrent droit devant eux vers les camions. Un déluge de feu parti de leur position, et les tirs ennemis se firent moins nombreux.

-Attaque ! Beugla Artyom et ses hommes s’élancèrent deux par deux en mitraillant au hasard les positions ennemies.

Artyom courut et se jeta par-dessus le muret de briques rouges. Il s’aplatit et se roula en boule, dos collé au mur. Les tirs de K-3 cessèrent. Les ennemis attaquèrent la position d’Artyom et des morceaux de briques volèrent dans tous les sens. Artyom se félicita d’avoir mis ses lunettes. Il réaffirma sa prise sur son AN-95 et avança en rampant vers Hulman. Ce dernier, à genoux lâchait quelques tirs vers les ultras sans grand espoir de réussite. Hulman se retourna et rigola à gorge déployée en voyant Artyom ramper dans l’herbe folle.

-C’est un plaisir de voir que tu t’amuses toujours autant.

-Désolé camarade sergent, c’est les nerfs... déclara Hulman la larme à l’œil.

-Sinon, juste comme ça, tu penses qu’y en a combien ?

-Bha une bonne quarantaine nan ? C’était écris dans la feuille de mission.

-Chier, t’as sûrement raison, ils ont pas du prendre le temps de séparer leurs forces. Mais, est-ce que...

Un tir différent traça dans les airs. Un seul et très violent qui résonna dans ses oreilles. La radio d’Artyom cria :

-Le sergent ! Il est à terre ! Kelinkoy est à terre !

-Sniper ! Hurla Artyom. Il agrippa sa radio. Base Crépuscule, base Crépuscule, ici K-2, K-3 leader est à terre, on est tombé en plein sur le convoi ennemi.

-Affirmatif K-2. Confirmons aussi la présence de la cible « Anastasia », vous devez impérativement la capturer.

-Ca va être chaud base Crépuscule... Il sursauta lorsqu’un éclat explosa juste devant lui et l’aspergea de poussière.

-Répetez K-2, répetez.

-Je disais que ça va être difficile, on subit des tirs nourris ici.

-Bien reçu K-2, les forces de police se dépêchent de sécuriser la zone cible et vont venir vous rejoindre mais elles font face à une résistance importante. Restez en attent...-2.

-Quoi ?!

-J’ai dit... ster en attente K...

Artyom soupira et leva son arme. Il ouvrit le feu à la polonaise vers ce qui lui semblait être la position ennemie puis rabaissa son arme, satisfait.

-K-2, j’ai un support aérien qui se dirige vers vous. Il sera là dans quelques minutes.

-C’est toujours bon à prendre, déclara Artyom.

Les tirs volaient avec une intensité féroce vers eux. Les hommes d’Artyom essayaient de rester recroquevillés sur eux. Artyom se rendait compte que leur situation devenait intenable.


15h57
Convoi ultra nationaliste, Natalia Timochenko
Sortie Est de zone contrôlée par les ultras nationalistes
Proletarski Rayon, Fédération de Russie


Natalia éjecta un chargeur de son AN-95 et en inséra un nouveau. Elle visa et tira quelques coups sur un mur de briquettes. Elle se mit à couvert du mieux qu’elle put derrière le marchepied du camion. Un de ses hommes était allongé sur le béton et mitraillait vers le véhicule blindé arrêté devant eux. Elle lui cria :

-Bordel, c’est qui eux ?!

-Des flics ?

-Avec du matos pareil ?!

L’homme s’agenouilla et secoua la tête. Une rafale ricocha sur le devant du camion. En tout cas, ils étaient aussi surpris qu’eux de les avoir vus ici. Elle tendit le cou et observa les blindés. Ils étaient gris verdâtres comme tout véhicules militaire. Elle recula vers l’arrière du camion et chercha Dimasko des yeux. Elle le trouva à croupis juste à côté d’elle, observant les VBR. Elle lui tapa l’épaule et lui dit :

-Dis-moi ce que voient les snipers.

-De suite camarade Timochenko.

Il trifouilla ses oreillettes et parla dans le vide pendant un certains temps. Natalia se replaça sur le bord droit du camion et continua de regarder dans la direction de leurs ennemis. Elle ne comprenait vraiment pas ce qui pouvait leur tomber dessus. Le FSB ne pouvait pas envoyer autant de troupes que se soit les leurs ou des militaires…
Dimasko finit par la rejoindre et dit :

-D’après les snipers ça ressemble à des spetsnaz.

Merde… Fut ça toute première pensée. Enfin, les spetsnaz étaient réputés pour leur brutalité mais moins pour leur intelligence. Au fond d’elle, elle garda l’espoir d’être au moins plus intelligente que ses ennemis même si pour l’heure ce n’était pas très utile. Une rafale la frôla et elle entendit un cri de douleur derrière elle malgré le bruit général. Elle se pinça les lèvres. Ils me le paieront…

15h58
Groupe K-2
Sortie Est de zone contrôlée par les ultras nationalistes
Proletarski Rayon, Fédération de Russie


L’éclat atterrit dans la narine de Hulman. Ce-dernier poussa un juron, cracha, renifla, et finalement pesta de toutes ses forces. Viktor leva lentement la tête, posa son AK-104 sur le rebord, attendit un instant, visa et lâcha une courte rafale, aussitôt il se recacha ayant vu s’effondrer une silhouette. Malgré leurs tirs précis et meurtriers, les spetsnaz étaient dans une situation des plus inconfortables, qui risquait d’empirer si leurs ennemis décidaient de rassembler toutes leurs forces et les écraser. Artyom ne le savait que trop bien.
Il se tortilla pour avoir un meilleur visuel sur les camions arrêtés une cinquantaine de mètres plus loin. Les hommes de K-1 rencontraient une situation plus difficile leur couvert partait bien plus vite en morceaux. Les tirs sifflaient partout, ricochaient, éclataient et virevoltaient dans l’air. Artyom tira plusieurs tirs en semi automatique forçant quelques ennemis à se mettre à couvert derrière leur camion. Il s’accroupit et ouvrit sa radio :

-Base Crépuscule, où est ce soutient aérien ? On tiendra pas longtemps ici !

-K-2, le support aérien est sur vous, c’est un KA-65, ses objectifs sont de forcer les forces ultras à rester groupés près de leur camions et qu’ils ne s’échappent pas. Je vous conseille vivement de vous éloigner des bâtiments…

La fin de la phrase se perdit dans les bruits statiques. Artyom leva les yeux quelques instants et à travers ses lunettes la lumière du soleil frappa ses yeux. Un tir glissa sur son casque et il revint brutalement à la réalité. Hulman se tourna vers lui :

-Ce bruit…

Le Hurleur apparut au bout de l’allée Est, juste au-dessus des bâtiments en ruines, ses hélices bourdonnant dans l’air. Il s’approchait à moyenne vitesse et se stabilisa arrivé au dessus du premier VBR. Ses lumières clignotaient et il s’inclina légèrement vers la droite pour saluer les spetsnaz. Les ultras avaient fuis les premiers camions en ayant vu l’hélicoptère arriver et commençaient à se disperser entre les constructions.
Le KA-65 continua dans sa lancée et se déporta à gauche en ouvrant le feu de son canon 30 mm sur les silhouettes qui fuyaient à ses pieds. Le bruit assourdissant fut accompagné de grands traits jaunes qui frappèrent violemment tout sur leur chemin. Plusieurs murs volèrent en éclats et des corps éclatèrent sous la puissance des tirs. Lorsque le premier camion explosa, Artyom courrait déjà vers celui-ci et se jeta à terre en empoignant Serguei avec lui. K-2 s’élançait dans la fumée suivie de K-1. K-3 restait en arrière, la perte de leur chef les avaient totalement désorienté.
Le Hurleur faisait des passages de gauche à droite en arrosant la colonne de camions. Le bruit dégagé par ses tirs lui justifiait son surnom.

Artyom enjamba plusieurs cadavres et s’enfonça plus profondément dans la fumée suivit de Hulman et Serguei. Les autres membres de l’épique progressaient derrière eux. Viktor abattit deux ultras qui couraient vers un muret et Vladimir faucha trois silhouettes dans la fumée. Ils atteignirent le troisième camion. Quelques ultras s’y trouvaient accroupis regardant anxieusement le ciel.
Le bruit du Hurleur, mitraillant dès qu’il percevait du mouvement, camoufla leur arrivée, Hulman, Dima et Vladimir tuèrent trois ennemis au couteau et Artyom fractura la mâchoire d’un de ces adversaires tandis que Boris fit craquer la nuque du sien.
Artyom, derrière Viktor, avançait vers le bout du camion à la bâche percée lorsque un ultra se jeta sur Viktor un couteau dans la main droite et le planta dans l’épaule de ce dernier. Viktor hurla et frappa la tête de son assaillant. Artyom lâcha son AN-95 et attrapa l’ultra par l’arrière en essayant de le soulever et de le jeter en arrière.
Première erreur.
L’ultra, qui en fait était une ultra se contorsionna étrangement et glissa rapidement entre les bras d’Artyom, et lui envoya son coude dans sa gorge. Artyom recula en crachant et s’agenouilla pour retrouver son souffle.
Deuxième erreur.
L’ultra se retrouva derrière lui et passa son bras sur son cou et serra brutalement sa position en bloquant son torse. Artyom commença à suffoquer. Il essaya de se calmer, retint d’une main le bras qui lui écrasait la trachée et de l’autre chercha désespérément son couteau à tâtons. Il posa la main sur une forme longue et pria pour que ce soit son couteau. Il le détacha et l’envoya violement dans le ventre de son adversaire. Elle desserra légèrement sa prise sous le cou de la douleur et Artyom se dégagea en retirant son couteau qui sortit très vite déstabilisant légèrement Artyom. Il comprit pourquoi lorsqu’il regarda son arme. Une forme tubulaire verte…
Une grenade fumigène.
Ses doigts s’ouvrirent tout seul et Artyom ferma ses yeux. Deux secondes plus tard alors que l’objet tombait vers le béton, que l’ultra se relevait et que Viktor se traînait vers le reste de l’escouade qui accourait vers eux, la fumée dense emporta tout et brûla les narines d’Artyom ainsi que sa gorge. Il tituba et s’écroula suffocant au sol.
Il agrippa son masque et tenta de l’accrocher à son visage. Alors qu’il rampait à travers la fumée, accroché à son masque, il reconnu le visage de son assaillante, la description précise faite par le FSB, la cible, la cible, répétât-il dans son for intérieur.


16h12
Groupe K-2
Sortie Est de zone anciennement contrôlée par les ultras nationalistes
Proletarski Rayon, Fédération de Russie


Artyom était assis sur le marchepied de l’écoutille, un masque d’assistance respiratoire sur sa bouche, la respiration lui était difficile et ses poumons s’enflammaient à chaque bouffée d’air. Il posa la main sur son couteau resté dans son étui. Le Hurleur fit un dernier passage et la radio du VBR grésilla :

-Groupement K, ici Omsk-22, retournons à la base, bonne chance pour la suite, terminé.

Après être sorti du maelström de la fumée, K-3 était venu à la rescousse, et avait couvert l’escouade K-2 tandis qu’Hulman et Dima capturait sans ménagement la cible Anastasia.
K-1 avec l’aide du KA-65 avait bloqué les derniers ultras dans un bâtiment, et l’arrivée massive des forces de police avait convaincu les ultras restants de se rendre.
En ce moment même la cible était évacuée et les prisonniers, moins d’une quinzaine, était resté sous la garde des spetsnaz, qui distribuaient coups de bottes pour n’importe qu’elle impression de tentative d’évasion.

Artyom posa le masque et toussa. Hulman apparut devant lui, une canette de soda dans la main qu’il tendit à Artyom, ce dernier s’empressa de la vider.

-Un conseil camarade sergent, tu devrais te contenter de te battre avec un couteau, parce que les grenades, ça marche pas toujours.

Artyom tenta de rire mais il fut pris d’une quinte de toux violente et replaça son masque, avalant goulument l’air qu’il procurait.
Il cligna des yeux et regarda une nouvelle fois le ciel, une journée sans contrainte en somme.

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Tom Clancy
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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitimeJeu 7 Fév - 20:14

RP d'intégration terminé tu peut désormais prendre part aux opérations en cour.

Bienvenu en Enfer.


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MessageSujet: Re: déploiement offensif    déploiement offensif  Icon_minitime

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